L'intuition, ce pouvoir magique que l’on détient tous: “Il faut apprendre à repérer les signes”
InterviewTimothy Fisher, jeune auteur de polar, mène une vie tranquille dans le Queens, à New York. Quand deux agents du FBI se présentent chez lui pour lui annoncer qu’ils ont besoin de ses services pour arrêter l’homme le plus recherché du pays, il croit d’abord à une grosse blague. Timothy intègre un programme ultra secret, destiné à former des intuitifs, des personnes capables d’accéder à volonté à leurs intuitions. Timothy va découvrir qu’il porte en lui un pouvoir qu’il ne se connaissait pas. Avec son nouveau roman, Laurent Gounelle, qui a fait du bonheur son obsession et son travail, nous glisse à l’oreille qu’on a tous, autant que nous sommes, ce pouvoir extraordinaire. “Intuitio”, à la fois thriller prenant et livre de développement personnel, nous pousse à faire de la place à notre intuition.
Vous aviez envie d’écrire un livre sur l’intuition parce que vous trouvez qu’on ne l’écoute plus assez?
Oui, vraiment. En Occident, on est très dans le mental. Il y a une croyance délétère qui dit que la sagesse se trouve dans une attitude très rationnelle. Alors que l’intellect n’est qu’une forme d’intelligence. Le point de départ de ce livre, ça été une rencontre en mars 2015 à Paris. Un inconnu est venu me voir après une conférence et m’a proposé d’expérimenter le Remote Viewing, une méthode destinée à découvrir et écouter son intuition. Au début, je me disais: qu’est ce qu’il me veut? Mais la curiosité l’a emporté, j’ai expérimenté cette méthode sans trop y croire. Il a caché une photo dans une enveloppe et m’a demandé de décrire le lieu qui figurait sur cette photo. J’ai pensé que c’était impossible. Je me suis prêté au jeu et j’ai ressenti des sensations, j’ai vu des couleurs, des images, je m’en souviens comme si j’étais hier. Il se fait que ma description correspondait précisément au décor de la photo. Ce fut l’un des plus grands chocs de ma vie.
Vous écrivez que l’intuition, c’est quelque chose qu’on a tous en nous. Mais comment on la travaille? Comment on la développe?
Si vous êtes cartésien, vous risquez de fermer la porte à votre intuition. Et même si ça vous vient, vous n’allez pas repérer les signes. Parce que ce sont des signes que le corps véhicule. Dans le roman, je révèle la méthode proprement dite mais il faut déjà accepter que ça existe. Il faut guetter ce qui se passe en nous, développer une acuité sensorielle. Quand vous rencontrez quelqu’un pour la première fois, vous avez immédiatement des informations qui viennent à vous. D’ailleurs, on emploie souvent l’expression “je la sens bien” pour parler d’une personne. Le mental vient après. Il peut influencer ce qu’on pense de quelqu’un: on peut se convaincre que quelqu’un qu’on ne “sent pas” est quelqu’un de bien, de fiable, parce qu’il a plein de diplômes, parce qu’il a réussi… C’est l’avenir qui vous donnera raison ou tort. Mais l’intuition, c’est ce qui se passe au début, dans notre corps, avant les projections mentales.
L’intuition, ça va avec la confiance en soi? On ne peut écouter son intuition que lorsqu’on a confiance en soi et en la vie, qu’en étant persuadé que tout finira par bien aller?
En tout cas, l’intuition m’a permis de développer ma confiance en moi. J’ai compris que j’avais des réponses en moi. J’ai eu des mentors pendant des années. Quand j’ai découvert que j’avais des réponses en moi, ça a développé ma confiance en moi. Désormais, je cherche en moi des réponses aux questions que je me pose. Mon éditeur m’avait demandé si mon livre serait prêt pour le sortir en octobre 2020. Je lui avais dit oui. Et presque tout de suite après, j’ai eu une sensation désagréable. J’ai senti qu’il ne fallait pas que mon livre sorte en librairie à ce moment-là. Je l’ai dit à mon éditeur, il m’a dit qu’il n’allait pas me forcer. J’ai dit qu’on le sortirait au printemps 2021. Je n’avais pas de raison valable de dire ça. Mais au final, mon intuition m’a donné raison: en octobre, à cause de la pandémie, toutes les librairies ont fermé.
Vous écrivez dans “Intuitio”: “J’ai la faiblesse de penser qu’on vient sur terre avec une mission et un rôle à remplir. Et qu’on a en nous les talents qui nous permettent de le faire.” Vous dites que souvent, les gens ignorent leurs propres talents, parce qu’ils ne s’écoutent pas assez.
Moi, c’est la transmission, je suis un pédagogue. Je n’ai rien inventé, je ne suis pas un chercheur, je partage des idées qui ne sont pas les miennes. Mais j’ai reçu ces enseignements pour apprendre à bien vivre, ce sont des questions qui m’animent, ça m’obsède: qu’est-ce que c’est une vie réussie, épanouissante? J’ai reçu beaucoup de réponses et je n’ai pas envie de les garder pour moi. J’ai été formateur et j’écris des livres à temps plein depuis 12 ans.
Vous écrivez aussi: “Être libre, ce n’est pas être libre par rapport aux autres.”
C’est vrai. Beaucoup de gens croient qu’être libre, c’est être dans la rébellion. Puisque dans la rébellion, on se base sur ce l’autre a fait pour faire exactement le contraire. On agit “en réaction à”. La liberté, c’est fonctionner selon son référencement interne. C’est se libérer du regard de l’autre. Et on se libère comment? En apprenant à s’aimer, quand on découvre qu’on est quelqu’un de bien tel qu’on est, et pas rapport à ce qu’on fait ou à ce que les autres disent.
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