Une ado inscrit son père sur un site de rencontre à son insu, un ado fait pareil avec sa mère: le résultat s'appelle “Le pseudo”

Sa fille, Line, 12 ans à l’époque, lui a soufflé l’idée de ce livre joyeux et hyper moderne. Alors il s’est mis à écrire sans savoir jusqu’où son histoire l’emmènerait. Il est aujourd’hui en libraire, à sa plus grande surprise et à sa plus grande joie.

“Le pseudo”, c’est l’histoire de Line et Jules, deux ados qui ne se connaissent pas mais qui ont la même idée: trouver une solution au célibat de leur père et mère respectifs en les inscrivant sur un site de rencontre. Line se fait passer pour son père Harold, Jules se fait passer pour sa mère Chloé, et la magie opère: les deux “matchent”. Ce que Line et Jules ignorent, c’est que Chloé et Harold se connaissent depuis des années.

“Le pseudo” est un livre feel good assumé. Le style est fluide et tous les Belges ne pourront que s’identifier à ces personnages qui vont à l’UGC Toison d’or, mangent des spaghettis à La Canardière, déjeunent au Cook and Book et s’interrogent, quand ils leur arrivent quelque chose d’étrange: “C’est une caméra cachée de François L’Embrouille?”

“Le pseudo” est un livre à mettre en toutes les mains: les ados comme leurs parents. Hakim, papa et beau-papa, s’est inspiré des conversations qu’il a sous son toit avec les jeunes qui partagent sa vie. Tout sonne vrai. Ça parle de crush, de like, de friendzone, de match et la “daronne” est “chanmé de ouf”. C’est drôle et léger: une lecture idéale lors de la triste et grise semaine de Toussaint.