Cette solution vers laquelle de plus en plus de Belges se tournent pour manger moins cher: “Des économies considérables”

Plus de 50% des Belges se tournent désormais vers le surgelé, à en croire une étude de marché réalisée par iglo en octobre 2022. Et d’après la marque, ce type de produit s’impose à eux comme un allié de choix pour manger bien, mais moins cher. “Opter pour le surgelé permet de réaliser rapidement des économies considérables, car celui-ci peut se révéler jusqu’à 30% moins cher que le frais. Un petit geste qui fait toute la différence sur le ticket de caisse”, assure l’enseigne.

Un nouveau réflexe qui trouve ses origines durant la crise sanitaire qui débutait en 2020, comme l’observe l’autre spécialiste du surgelé, Picard. “La situation inédite connue ces dernières années a en effet révélé un véritable attrait pour le surgelé sur le marché belge”, nous explique-t-on. “Chez Picard, nous avons noté une tendance positive sur nos ventes pendant la crise Covid, et des comportements d’achats en évolution: les consommateurs (re)découvrent les bénéfices du surgelé et apprécient la qualité de nos produits. C’est une constatation qui semble durer dans le temps: de nombreux nouveaux clients sont devenus fidèles et ont intégré Picard dans leurs courses du quotidien, nous comptons notamment près de quatre fois plus de clients fidèles aujourd’hui qu’en 2020.”

Chez Colruyt, un chou-fleur, dont le poids moyen est de 850 grammes, est au prix de 2,59 euros. Sa version surgelée Boni est, quant à elle, au prix de 1,15 euro pour un kilo. Vous payerez 1,79 euro pour 200 grammes d’épinards frais chez Delhaize, alors qu’iglo propose 500 grammes d’épinards hachés et surgelés pour environ 1,65 euro. L’enseigne Picard propose ce même produit surgelé au prix de 1,70 euro pour un kilo.

De quoi réduire ses dépenses, mais aussi de gagner du temps en cuisine et d’éviter le gaspillage. Avec les produits surgelés, on ne décongèle que la portion désirée. De plus, ils sont épluchés, lavés, coupés et parfois même, pré-cuits ou cuits. On ne paye donc que ce qu’on consomme. “Il est essentiel pour Picard d’être un partenaire du bien manger au quotidien, surtout en période de budget contraint”, assurent les responsables de la marque.

Mieux vaut toutefois comparer les prix avant de passer à la caisse. La règle du “surgelé, moins cher” ne s’applique pas à tous les aliments. Ainsi, dans les magasins Picard, vous trouverez 450 grammes de champignons de Paris pour 4,66 euros le kilo, alors qu'ils sont au prix de 3,98 euros le kilo chez Carrefour. Ici aussi, le produit surgelé a été lavé et émincé, ce qui justifie peut-être la différence de prix?

Aux avantages déjà cités, s’ajoute un autre intérêt: la conservation des qualités nutritives et gustatives. “Le surgelé a mauvaise réputation. Et c’est très dommage, car c’est une solution vers laquelle on devrait davantage se tourner”, estime Justine Loncol, diététicienne et nutritionniste indépendante à Namur. “Il y a plus d’avantages aux légumes surgelés qu’aux frais. On se dit souvent que parce que c’est frais, c’est forcément bon pour la santé. Or, c’est applicable que pour le local. En effet, le temps entre la cueillette et l’arrivée du produit en magasin de proximité sera beaucoup plus court que dans un supermarché classique. On voit parfois en grande surface des pommes de terre, on se dit qu’elles sont forcément belges alors que non, elles viennent de Bulgarie. Et le temps qu’elles arrivent ici, elles ont déjà perdu énormément de minéraux et de vitamines”, détaille la spécialiste. “Entre des légumes frais importés et des produits surgelés, qui ne sont pas locaux, il est clairement préférable de se tourner vers le surgelé.”

Comme l’explique la diététicienne, les fruits et légumes sont particulièrement sensibles aux différences de température. “Forcément, des oranges cueillies en Espagne, le temps de les faire acheminer jusqu’ici dans un camion, avec des différences de température importantes, on a une grosse perte au niveau des minéraux et vitamines.” La surgélation arrive généralement trois à quatre jours après la cueillette. “De plus, le fait que les aliments soient à -18°C va permettre de garder la totalité des vitamines et minéraux. Il n’y a qu’au moment de la décongélation qu’on en perd un peu à la cuisson. Mais c’est aussi le cas avec des légumes frais.”

Néanmoins, il faut rester vigilant quant à la composition nutritionnelle des produits. “Du brut!”, insiste Justine Loncol. “La liste des ingrédients ne doit contenir que l’aliment brut et de l’acide citrique, par exemple, qui est un conservateur naturel. Pour la santé, on va éviter au maximum toutes les poêlées de légumes, trop riches, ou les produits bourrés de conservateurs, qui sont à proscrire!” On évitera également les poissons proposés dans les congélateurs des grandes surfaces. “Sauf si ce sont des filets entiers. Autrement, il ne s’agit que de déchets rassemblés pour former des blocs qui n’ont aucun intérêt nutritionnel.”

Ce sont les produits bruts qui font d’ailleurs la réputation des magasins Picard, où la majorité des sachets de surgelé ne contient que l’aliment. “Dès la sélection de nos matières premières et ingrédients, nous favorisons toujours la meilleure origine et la récolte au moment optimal, pour une qualité sans compromis. Nous initions, par exemple, 250 améliorations de recettes par an: des recettes retravaillées pour toujours simplifier les listes d’ingrédients, diminuer la teneur en sel et en sucre, sélectionner des ingrédients toujours plus qualitatifs, chercher le meilleur produit au meilleur endroit.”

Le surgelé a donc tout bon? “Honnêtement, je ne lui vois aucun inconvénient. Mis à part, peut-être, la texture qui peut parfois différer. Mais sincèrement, entre un brocoli frais et du brocoli surgelé, la différence est imperceptible. Je ne peux que conseiller de se diriger vers cette alternative, qui est bonne pour la santé et le portefeuille.”

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