“Table de Noël des arnaques”: dix produits à bannir de nos repas de fin d’année
Petits fours, foie gras, caviar, saumon, champagne ou encore bûche. Les fêtes de fin d’année, c’est l’occasion de se faire plaisir, de manger des mets d’exception ou du moins que l’on n’a pas l’habitude de déguster. Mais attention, derrière les classiques de la table de Noël se cachent parfois des arnaques. L’ONG Foodwatch a épinglé dix produits problématiques.
À l’approche des fêtes de fin d’année, les rayons des magasins se parent d’emballages festifs pailletés, dorés, aux couleurs de Noël, élaborés tout spécialement par les marques pour attirer l’œil des consommateurs. C’est aussi le retour de produits que l’on a rarement l’occasion de déguster, comme le foie gras, les petits fours ou bien la bûche.
En écrivant ces quelques lignes, on se surprend déjà à rêver au repas de Noël qui nous attend dans quelques jours. Malheureusement, derrière le rêve se cachent des arnaques bien rodées. Foodwatch met en garde les consommateurs face aux emballages malhonnêtes qui peuvent les induire en erreur. Emballages surdimensionnés, ingrédients masqués, additifs controversés, ... L’organisation non gouvernementale de défense des consommateurs a épinglé dix produits problématiques.
Additifs et produits controversés
Parmi les produits qui posent problème, on retrouve les œufs de lompe Carrefour Extra, pour la présence de cinq additifs; les macarons surgelés au foie gras Labeyrie, qui sont notamment composés de nitrite de sodium (E250); et les feuilletés “Sapins en Hiver” de la marque Bilini, fabriqués avec de l’huile de palme, une menace bien connue pour l’environnement, les droits humains et la santé.
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Emballages pleins de vide
Un autre problème épinglé par Foodwatch est l’utilisation d’emballages trop grands par rapport aux produits. C’est le cas de l’émincé de saumon à l’aneth et aux zestes de citron d’Auchan, dont l’emballage représente 55% du produit. Ou encore des pommes duchesse à la truffe Findus, dont l’emballage est composé à 48% de vide.
“Dans le rayon, Findus fait pourtant des produits avec des sachets plus petits, contenant des quantités supérieures”, indique Foodwatch. Même constat avec la bûche Nestlé Signature “Grand Chocolat”, dont l’imposant emballage renferme une bûche glacée 75% plus petite que le contenant, et du côté des “Snowballs” Milka/Oreo, dont le packaging en plastique renferme seulement quatre billes de chocolat fourrées. Par ailleurs, ces boules de neige Milka contiennent de l’huile de palme.
Prix gonflés
Lorsque l’on s’attarde sur le prix au kilo des aliments, on peut avoir quelques surprises. C’est le cas du sel de Guérande Larnaudie vendu 120 euros du kilo, soit jusqu’à six fois plus cher que les concurrents. Selon la marque, c’est le conditionnement dans un petit contenant en verre (25 grammes seulement) qui justifie le prix. En outre, on ne trouve pas cette fleur de sel à côté de ses “homologues”, mais bien dans les rayons de présentation pour les fêtes, près du foie gras, du saumon et des confits. “Cette arnaque au prix, c’est un classique des fêtes dont on se passerait bien. Derrière le gain de temps offert aux consommateurs et aux consommatrices, qui n’ont donc pas besoin de changer de rayon, il y a surtout un gros profit pour l’industriel qui dégage de sacrées marges”, dénonce Foodwatch.
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L’ONG épingle également la marque Lindt et ses chocolats “Pyrénéens”, dont la quantité a été réduite de 20% (passant de 30 à 24 chocolats), pour un prix au kilo 18 euros plus cher. “Une inflation bien masquée par un prix à l’unité qui n’a quasiment pas bougé et un conditionnement plastique un peu plus imposant à l’intérieur de la boîte”, indique Foodwatch. C’est ce que l’on appelle la “shrinkflation”, ou “inflation masquée”, une pratique qui consiste à réduire la taille des produits et à en augmenter le prix au litre ou au kilo sans que le consommateur ne s’en aperçoive.
Quantités dérisoires
Dernier point soulevé par l’organisation non gouvernementale de défense des consommateurs, la présence presque anecdotique dans les produits d’ingrédients pourtant ciblés par le marketing des marques. Prenons l’exemple du rôti aux morilles Maître CoQ qui ne contient que 0,9% de morilles. Le problème, selon Foodwatch, n’est pas tant la quantité de morilles elle-même que le fait que l’emballage suggère que la farce est composée de plus de morilles qu’elle ne l’est réellement.
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