D'une adolescence difficile à une carrière brillante: qui sont la princesse Maria Laura et son fiancé William?

Énorme surprise pour les fans et les experts du monde de la royauté. “La Princesse Maria Laura et Monsieur William Isvy se sont fiancés. Félicitations aux futurs mariés!”, a soudainement annoncé le Palais royal lundi sur les réseaux sociaux. Deux photos ont immédiatement été partagées avec l’annonce. Dans une robe noire à imprimé floral, Maria Laura exhibe une bague qui semble être sertie d’un impressionnant saphir et de plusieurs petits diamants.

“C’est une nouvelle saisissante, personne ne savait qu’ils avaient une relation”, déclare Joëlle Vanden Houden, experte royale et productrice de l’émission “Royauté” de VTM depuis près de 25 ans. “La princesse et son petit ami ont donc très bien réussi (...) à rester sous les radars. Elle n’a jamais fait d’apparition publique avec un partenaire. Même si c’est son droit, car Maria Laura n’est pas un membre actif de la monarchie et n’a donc aucun compte à rendre avec le monde extérieur”.

C’est ce à quoi la nièce du roi Philippe, âgée de 33 ans, a été habituée toute sa vie. Maria Laura a grandi à une “distance sûre” du tribunal à Bâle en Suisse, où son père travaillait pour une banque internationale. En 1993, alors que la princesse avait cinq ans, ses parents ont déménagé au Domaine royal de Laeken, où ils se sont installés dans la Villa Schonenberg. Un moment décisif pour la princesse, qui intègre alors le collège Sint-Jan Berchmans à Bruxelles. Selon Mme Vanden Houden, c’est là que les choses se sont gâtées: “Peu de gens savent que Maria Laura a été très sévèrement malmenée pendant sa jeunesse et à l’école”, explique-t-elle. 

“Elle n’était pas seulement traitée de tous les noms en raison de ses origines royales, mais elle était aussi sévèrement critiquée sur son apparence”, poursuit Joëlle. “Maria Laura a un menton prononcé et de grands yeux, des caractéristiques extérieures que tous les Habsbourg [la famille de son père, NDLR] possèdent d’ailleurs. C’est pour ça qu’on lui a donné le surnom de ‘E.T.’, en référence bien sûr à l’extraterrestre de ce film”. D’après Joelle, les moqueries allaient encore plus loin que ça : “Un concours a été organisé entre les garçons, c’était à ‘qui embrassait le premier E.T.’”

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La princesse a toutefois été capable de se débarrasser de ce passé compliqué. “À 16 ans, Maria Laura est allée à l’école internationale St. Johns à Waterloo pendant deux ans. C’est le début de sa success story”, ajoute Joëlle. “Tout de suite après, elle est partie étudier le chinois à Paris, puis elle a fait un stage en Chine, à Londres et à New York. Et puis elle a suivi un cours à Shanghai. Même si nous n’avons pas l’occasion de voir la princesse souvent, malgré des aperçus très occasionnels lors d’une visite officielle de ses parents, cela ne signifie pas qu’elle n’est pas occupée par sa carrière”.

Maria Laura partage ce désir de carrière avec son fiancé. William a suivi un parcours similaire et occupe aujourd’hui un poste au sein de l’ONG CIFF, dans le monde des affaires à Londres. La princesse travaille quant à elle comme analyste pour une organisation qui résout les questions relatives au changement climatique. William est né à Paris, mais vit et travaille actuellement à Londres. Il a un père franco-marocain, tandis que sa mère détient un passeport britannique. “Mais il n’a pas vraiment un nom célèbre ou quelque chose comme ça”, dit Joëlle. “Bien qu’il soit clair que lui et la princesse sont coulés dans le même moule”.

Si William est né en France, il a passé la majeure partie de son enfance et de sa vie au Royaume-Uni. Il a étudié au Lycée Français Charles de Gaulle de Londres, où il a obtenu un baccalauréat. Après cette formation, il a fait ses valises et déménagé à Montréal, au Canada, où il s’est inscrit à un cours de finance à l’Université McGill. Ses efforts ont porté leurs fruits, puisque le petit ami de la princesse a été embauché par une grande banque d’investissement américaine après l’obtention de son diplôme.

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Le mariage du couple aura probablement lieu dans la seconde moitié de 2022. Un événement qu’ils devront payer entièrement de leur poche, souligne Joëlle. “La princesse ne recevra aucun don, tout comme ses frères et sœurs. Ils doivent tous travailler et sont responsables de leurs propres revenus”, ajoute-t-elle. “Si Maria Laura veut se marier, cela ne coûte rien au contribuable belge. Et cela vaut aussi pour les anniversaires, les funérailles et autres occasions: ceux qui ne reçoivent pas d’argent de l’État paient eux-mêmes toutes les factures. Mais évidemment, il y a de fortes chances que les parents de Maria Laura veuillent parrainer le mariage de leur fille aînée”.

L’experte royale est déjà impatiente de voir quelle robe de mariée portera la princesse. “Beaucoup ne le savent pas, mais Maria Laura est une véritable fashionista”, explique Joëlle. “Lorsqu’elle est allée voter lors des élections, par exemple, elle s’est présentée avec une veste en cuir. Une autre fois, elle portait une jupe remarquablement courte. C’est ainsi que nous la connaissons: Maria Laura est vraiment à fond dans la mode et il en sera de même pour son mariage”.

Pourtant, Joëlle Vanden Houden ne s’attend pas à ce que le mariage, ni même les préparatifs, soient partagés avec la population. “Il sera probablement beaucoup plus petit que le mariage de son oncle Philippe. Elle et son fiancé se tiennent complètement à l’écart et font leurs propres affaires. Et cela continuera à être le cas à l’avenir: la princesse sera toujours présente lors des événements familiaux les plus importants, mais elle restera toujours à l’écart des événements royaux”.

Le Palais Royal annonce les fiançailles de la princesse Maria Laura