Le prince Laurent: "Je voulais vivre en Libye"

Pour rappel, le prince avait pour projet, via son asbl GSDT (Global Sustainable Development Trust) de planter des arbres dans le nord de la Libye afin d'empêcher le désert d'avancer. Un projet qui ne sortira jamais des cartons du prince puisque Tripoli brise quelques mois plus tard le contrat passé avec son association. Laurent espère donc récupérer ses billes, d'autant plus que d'importes sommes d'argent ont déjà été investies dans le projet. Une décision de justice obligera finalement la Libye à rembourser quelque 50 millions d'euros à GSDT.

Plusieurs années après cette victoire juridique, le prince n'a toujours pas vu la couleur de cet argent. Il accuse le gouvernement de ne pas l'avoir aidé comme il l'a fait pour d'autres entreprises dans une situation similaire à la sienne. le prince Laurent a d'ailleurs mis en demeure le Premier ministre Charles Michel il y a trois semaines, du jamais-vu dans l'histoire de notre monarchie. 

"J'avais trouvé un professeur d'arabe pour les enfants"
Dans un entretien accordé au magazine de la RTBF "Questions à la Une", le prince Laurent confie qu'il avait envisagé à l'époque de s'installer à Tripoli avec sa famille. "J'avais même trouvé un logement. J'avais trouvé un professeur d'arabe pour les enfants. Ils ont d'ailleurs commencé à apprendre l'arabe. Ils étaient ravis", raconte le Prince à nos confrères du service public.

Le cadet d'Albert et Paola se dit "personnellement touché" par l'affaire des fonds libyens. D'une manière générale Le prince Laurent ne comprend pas la raison pour laquelle il est "à ce point stigmatisé et écrasé." Une situation qu'il "n'acceptera jamais", dit-il.