Des images divulguées montrent un F-35 britannique s'écrasant en Méditerranée

Cet appareil monoplace opérait depuis le porte-avions HMS Queen Elizabeth, sur le chemin de retour d’une première mission qui l’a mené jusqu’en mer de Chine après avoir franchi le canal de Suez. Selon les images divulguées sur les réseaux sociaux, l’avion a heurté le navire lors du crash. Une source de la Royal Navy affirme qu’il n’y a pas de crainte d’endommagement du navire. Le HMS Queen Elizabeth reviendra à Portsmouth dans les prochains jours après un voyage inaugural de sept mois en Extrême-Orient. Il fera alors l’objet d’une enquête approfondie.

Une enquête sur ce qui est arrivé à l’avion est en cours. Des tentatives de récupération de l’appareil ont également eu lieu, mais on ne sait pas encore si elles ont abouti. Le ministère de la Défense veut s’assurer que les forces ennemies ne peuvent pas accéder à la technologie à bord de l’avion.

“Nous le récupérerons les premiers, je vous le garantis”, a assuré le général Simon Doran, plus haut gradé américain à bord du porte-avions. “On n’est pas inquiet sur sa récupération”, a assuré de son côté le commandant-adjoint suprême des forces alliées pour l’Europe, le général Tim Radford, devant des journalistes à bord du navire qui croise en Méditerranée. “Nous ne sommes pas inquiets parce qu’on travaille là-dessus en ce moment. Il y a eu une inquiétude au moment où l’avion est tombé, mais le pilote est sain et sauf et c’est ce qui est de plus important”, a-t-il ajouté. 

Le fait qu’aucun autre avion à réaction n’ait été cloué au sol après l’incident suggère que le problème de l’avion accidenté est très spécifique et qu’il ne s’agit pas d’une défaillance technique ou mécanique plus générale. Il est possible qu’une bâche de pluie en plastique ait été aspirée dans le moteur de l’avion, provoquant sa défaillance.

C’est la première fois que le Royaume-Uni perd l’un de ses 24 avions de combat F-35. Sept F-35 britanniques et dix F-35 américains se trouvent toujours sur le porte-avions. Ces derniers mois, les avions britanniques et américains ont volé depuis le HMS Queen Elizabeth pour intercepter des avions russes.