Des journalistes responsables de l'arrêt de l'opération

"La loi sur la fonction de police stipule que la vie privée d'un mineur doit être protégée. Les mineurs d'âge ne peuvent pas être exposés à l'intérêt du public", affirme la porte-parole du parquet de Gand, Annemie Serlippens. "De plus, les enfants sont toujours sous le coup de notre législation sur la protection de la jeunesse". Et la porte-parole du parquet de souligner que la représentation de mineurs d'âge est punissable.
 
Le parquet de Gand précise que le rapatriement s'est bien déroulé jusqu'à l'arrivée à l'avion. "Les enfants ont été amenés à l'aéroport sous accompagnement de la police locale de Zottegem où elles avaient été hébergées dans un centre après avoir été retirées à leur famille. Là, elles ont été conduites à l'avion par du personnel de l'ambassade ou du consulat de Roumaine", a précisé Mme Serlippens.
Contrairement à ce qui s'était passé lors de la première tentative de rapatriement, elles étaient en possession de leurs passeports".
 
"En raison de la présence de six journalistes avec trois caméras dans l'appareil, le personnel de cabine a pris contact avec la police de l'aéroport. Celle-ci a estimé qu'il y avait atteinte à la vie privée des enfants et a décidé de les extraire de l'appareil".
 
Le fait que l'ambassade ou le consulat n'avait pas prévu d'accompagnement pour la plus jeune des trois soeurs, âgées respectivement de 10, 7 et 4 ans, était secondaire selon le parquet par rapport au problème de l'atteinte à la vie privée des enfants. En-dessous de l'âge de 5 ans, un accompagnement des enfants est nécessaire. (belga)