Des néo-nazis veulent utiliser le coronavirus comme une arme biologique aux États-Unis

En février dernier, le Service de protection fédéral, une branche du Département américain de la sécurité intérieure, a publié une note pour le moins inquiétante. Des suprémacistes blancs américains auraient déclaré vouloir propager le virus dans le pays si l’un d’entre eux le contractait. 

Ces néo-nazis auraient élaboré plusieurs plans via la messagerie cryptée Télégram. Ils cibleraient en priorité les minorités et les forces de l’ordre. Plusieurs méthodes seraient employées pour diffuser le virus: passer du temps dans des lieux publics avec leurs “ennemis”, laisser de la salive sur les poignées de porte dans les locaux du FBI, ou encore vaporiser de la salive en spray sur les visages des forces de l’ordre.

D’autres idées auraient été évoquées comme cracher sur les boutons d’ascenseurs, propager des germes du coronavirus dans des quartiers non-blancs, ou encore commettre des fusillades et démarrer des incendies criminels, puis laisser des objets infectés sur place pour que les policiers les trouvent.

Les suprémacistes blancs prenaient donc déjà au sérieux le coronavirus il y a déjà quelques semaines, indique Yahoo News. Au même moment, courant février, Donald Trump avait par exemple déclaré que le risque de contagion étendue dans le pays était “très faible”.

À l’heure actuelle, près d’un tiers de la population aux États-Unis est confinée. 41.511 cas ont été recensés et 499 morts sont à déplorer.