Des révélations sur le combat de Trump contre le Covid-19: “Son chef de cabinet craignait qu’il ne meure”
En octobre 2020, la Maison Blanche est sous haute tension: Donald Trump est infecté par le coronavirus. Son état de santé se détériore sensiblement. Les membres du personnel craignent que le président ne s’en sorte pas et entament une course contre la montre pour obtenir un traitement. La panique s’installe et la Maison Blanche n’est absolument pas préparée, n’informant même pas l’équipe du vice-président Mike Pence d’un plan pour lui faire prêter serment si Trump devient inapte.
Pendant des mois, le président a minimisé le danger du coronavirus, ignorant régulièrement les protocoles de sécurité dans ses déplacements et en tenant de grandes réunions à la Maison Blanche. Mais un mois seulement avant l’élection, le Covid-19, qui avait déjà coûté la vie à plus de 200.000 Américains, atteint la personne la plus puissante du monde. Le Washington Post a fait une reconstitution de ces journées en se basant sur le livre “Nightmare Scenario: Inside the Trump Administration’s Response to the Pandemic That Changed History”, qui sera publié aux États-Unis le 29 juin.
La vérité camouflée?
Le 2 octobre, quelques heures après que Donald Trump a annoncé sur Twitter qu’il a contracté le coronavirus, la santé du président se dégrade rapidement. Sa fièvre monte en flèche et le taux d’oxygène dans le sang continue de baisser. Sean Conley, le médecin de la Maison Blanche, est assis à côté du lit du président. Trump reçoit de l’oxygène supplémentaire pour tenter de le stabiliser.
Le président reçoit deux traitements: d’abord l’injection d’un cocktail expérimental d’anticorps de synthèse, développé par la société Regeneron et qui n’est pas encore approuvé par les autorités. Puis il reçoit la première dose de l’antiviral remdesivir, premier médicament autorisé contre les formes graves de la Covid-19, et que des médecins pensent efficace aussi contre les formes plus légères.
Mais les rapports alarmants ne sont pas connus du monde extérieur. Même les plus proches collaborateurs de Trump ne savent pas à quel point il est malade. La maladie est-elle légère, comme lui et le Dr Conley l’affirment, ou est-elle beaucoup plus grave qu’ils ne sont autorisés à le savoir?
Le chef de cabinet craint le pire
Son état semble se stabiliser quelque peu au fil de la journée, mais ses médecins, toujours inquiets de devoir le placer sous respirateur, décident qu’il doit être hospitalisé. Il est trop risqué de garder le président à la Maison Blanche. Pour le convaincre, ses proches lui rappellent qu’il est mieux de se rendre à l’hôpital immédiatement, tant qu’il est encore capable de marcher, plutôt que plus tard où il pourrait être filmé dans un fauteuil roulant ou sur un brancard. Son état de santé serait alors connu dans le monde entier.
Au moins deux membres du personnel de ceux qui sont informés de la santé de Trump ce week-end-là déclarent qu’il est gravement malade et craignent qu’il ne s’en sorte pas. Des proches du chef de cabinet du président, Mark Meadows, racontent dans le livre que ce dernier était rongé par la peur que Trump ne meure.
“Comme un miracle”
À l’hôpital, l’état de M. Trump commence à s’améliorer. Une personne connaissant bien le dossier médical de M. Trump est convaincue que le médicament de Regeneron est responsable de la guérison rapide du président. Le 3 octobre, depuis son lit d’hôpital, Trump passe une série d’appels téléphoniques pour évaluer l’accueil réservé par le public à son hospitalisation, à un mois de l’élection présidentielle. Le président continue également à poster des messages sur Twitter depuis l’hôpital, soucieux de montrer qu’il était occupé au travail. Trump se sent mieux, beaucoup mieux. “C’est comme un miracle”, confie Trump à son conseiller de campagne Jason Miller lors d’un de ses appels téléphoniques depuis l’hôpital. “Je ne vais pas mentir. Je ne me sentais pas très bien.”
Le président souhaite retourner à la Maison Blanche après plusieurs jours d’hospitalisation et les médecins ne réussissent pas à le convaincre du contraire. Le 5 octobre, les Américains regardent sur leurs écrans de télévision l’arrivée de M. Trump à la Maison Blanche et son apparition sur le balcon. Le président a battu le coronavirus. Les médecins espèrent qu’il rappellera au public que tout le monde est susceptible de contracter le coronavirus et qu’il faut se protéger. Mais Trump regarde droit les caméras et enlève son masque buccal.
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