Garde à vue prolongée pour Georges Tron

La garde à vue de l'ancien ministre français Georges Tron, visé par une enquête pour viol et agression sexuelle, a été prolongée de 24 heures mardi, a indiqué à l'AFP le parquet d'Evry, au sud de Paris.

L'ancien secrétaire d'Etat à la Fonction publique a été placé en garde à vue lundi à 14H00 et a passé la nuit dans les locaux de la police judiciaire de Versailles. A l'issue des auditions par les enquêteurs, il sera remis en liberté ou déféré devant la justice en vue d'une éventuelle inculpation par un juge.

M. Tron, 53 ans, est accusé d'agressions sexuelles par deux ex-employées municipales de Draveil, ville dont il est le maire, qui ont déposé plainte contre lui le 25 mai. Des accusations qu'il rejette catégoriquement.

Une des adjointes de M. Tron à la mairie de Draveil ainsi qu'une employée municipale ont également été placées en garde à vue.

Les confrontations de Georges Tron avec ses deux accusatrices, âgées de 34 et 36 ans, ne sont pas imminentes, a par ailleurs indiqué une source proche du dossier.

A la suite de l'ouverture de l'enquête, M. Tron avait démissionné fin mai de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique, qu'il occupait depuis mars 2010.

Alors que les deux accusatrices affirment que M. Tron leur massait régulièrement les pieds, l'avocat de l'ex-ministre, Me Olivier Schnerb, avait défendu fin mai l'attrait de son client pour la "réflexologie", réfutant toute connotation sexuelle. (belga)