Il dilapide toute sa fortune par charité et perd sa femme et son toit
Un philanthrope britannique qui a marqué le Royaume-Uni par son immense générosité a désormais perdu fortune et épouse, relate The Mirror. Le septuagénaire avait voué sa vie à son travail acharné et avait sur le tard décidé de consacrer toute sa fortune aux gens dans le besoin après que son épouse bien-aimée eut guéri d'un cancer du sein.
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Charité bien ordonnée commence par soi-même, veut le dicton. Dans le cas de Brian Burnie, l'expression est sans doute à prendre au pied de la lettre. Ce multi-millionnaire qui a dépensé sa fortune jusqu'au dernier centime pour aider les plus démunis et les patients du cancer se retrouve aujourd'hui fort dépourvu, privé de ses biens et de sa famille.
Transporté par le cancer de sa femme
L'ironie de la chose veut que le Bon Samaritain britannique se retrouve ruiné et ait perdu la femme qu'il aimait, Shirley, précisément pour s'être senti investi d'une mission de bienfaiteur après que celle-ci eut miraculeusement réchappé à un cancer du sein. Croyant avoir perdu son épouse, le riche septuagénaire avait réalisé qu'aucun bien ne rend heureux et que ce qui compte est d'avoir près de soi ceux que l'on aime.
Celui qui s'était tué au travail toute sa vie pour amasser une magnifique fortune a alors décidé que tout ce qu'il possédait devait servir à un but plus noble: soulager la peine d'autrui. Mais la générosité de Brian Burnie a viré à l'obsession. Soucieux de se délester de tous ses biens, il est allé jusqu'à revendre la luxueuse maison familiale et tous ses objets de valeur ainsi qu'à dépenser les économies du couple.
Son objectif était globalement de venir en aide aux malades du cancer et leurs proches, apaisant leur quotidien et leur apportant un soutien financier pour alléger leurs factures. Mais de fil en aiguille, Brian Burnie s'est détourné des siens pour s'adonner à sa nouvelle passion altruiste, d'ailleurs largement relayée par les médias nationaux, lui reproche aujourd'hui sa femme qui n'avait, elle, qu'une envie après sa guérison: profiter de la vie et savourer le confort dont elle pouvait jouir.
Du luxe à la vieille Ford Fiesta
Après avoir passé toute sa vie à travailler, même durant leur voyage de noces, voilà que Brian Burnie dilapidait tout ce qui l'avait réconfortée durant ces trente années de mariage solitaire. La vente de leur somptueuse propriété adjugée 20 millions d'euros et la vente aux enchères de leurs biens aura sonné le glas de leur mariage. "Je ne voulais pas tout donner. Nous avions besoin d'une maison, de revenus pour nos trois enfants. Je voulais un peu de sécurité tant pour nous que notre famille", déplore-t-elle en toute honnêteté. "Tout cela a pris le dessus sur sa propre vie, c'est devenu plus important que tout à ses yeux. Je lui disais souvent qu'on avait d'autres choses à prendre en compte mais ses trois priorités étaient la charité, la charité et encore la charité", résume-t-elle. Brian, quant à lui, persistait dans sa voie, ignorant sa divergence d'opinions avec sa femme et s'entêtant à déclarer dans la presse: "Tout ce qui m'importe est ma famille. Les briques et le ciment ne comptent pas pour moi. Posséder ne m'intéresse pas".
De la propriété gigantesque à Doxford Hall avec spa, piscine et pool-house aux haies taillées à la perfection, le couple passe à un petit appartement sans prétention ni confort. Les belles voitures sont remplacées par une vieille Ford Fiesta. Brian Burnie ne pense qu'à une chose: mener une vie des plus modestes et se contenter de la présence de sa femme. Shirley n'a pas les mêmes aspirations et apprend alors, lors d'un rendez-vous chez la coiffeuse locale, que son mari a acheté une maison sans lui en parler. Croyant qu'il avait prétendu dépenser sa fortune et avait volontairement dissimulé cet achat pour la quitter et refaire sa vie sans rien lui laisser, elle décide de se séparer. Brian Burnie expliquera ensuite qu'il n'en était rien, le bâtiment étant destiné à sa fondation. Mais pour Shirley, la coupe est pleine, elle divorce. "En plus d'avoir donné tout ce qu'il a, il travaille désormais douze heures par jour pour les malades du cancer et ne voit plus sa famille. Il m'a acculée et je n'avais plus d'autre solution", justifie-t-elle.
"Mes enfants n'ont que à se faire tout seuls!"
Si Brian Burnie regrette d'avoir perdu la femme qu'il aimait, il est heureux de son choix de vie. "Nous vivons dans une société égoïste et cupide. Si l'on montre à des enfants dès leur plus jeune âge ce qu'est la charité, il y a des chances que cette petite flamme s'épanouisse en eux et qu'ils comprennent ce que l'on gagne à aider les autres", martèle-t-il.
Il affirme qu'il voit toujours ses enfants, devenus de jeunes adultes. Le cadet, qui a quitté l'école sans formation à quinze ans, n'aura finalement pas de quoi vivre sans travailler. "J'aurais eu assez d'argent pour qu'il vive convenablement toute sa vie, mais j'aurais eu tort de le faire. Vos enfants doivent se faire tout seuls", juge-t-il. "Je suis un bébé de la guerre, mes parents ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Je suis né dans une chambre mansardée durant la Deuxième Guerre. Personne ne possédait grand-chose mais je savais que si mes parents avaient de quoi manger, ils le partageaient avec leur entourage", se souvient-il pour expliquer sa fibre altruiste.
De sa fortune, accumulée grâce à son "don pour les affaires" qu'il a développé durant quarante ans, il ne reste presque plus rien. Brian Burnie avait commencé comme livreur d'épicerie puis apprenti en bâtiment. Ingénieur de formation, il a ensuite créé sa propre affaire dans la construction puis dans le pétrole et enfin dans le recrutement. Le philanthrope, qui n'a plus rien de côté, pourrait désormais à son tour avoir besoin d'aide en cas de pépin.
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