L'autopsie de Justine Vayrac révèle un “déchaînement de violence”: “Elle est probablement morte par strangulation”

Justine Vayrac avait disparu dans la nuit du dimanche 23 octobre près d’une boîte de nuit de Brive, où elle passait la soirée avec des amis. La jeune femme de 21 ans se serait sentie mal après avoir bu quelques verres d’alcool et aurait décidé d’aller dormir dans sa voiture. Elle aurait alors croisé la route du suspect, Lucas L., qu’elle avait déjà vu à plusieurs reprises en soirée. L’agriculteur de 21 ans, incarcéré et poursuivi pour viol, séquestration et meurtre, a avoué “avoir tué la victime alors qu’ils étaient tous deux à son domicile”.

Le parquet de Limoges a dévoilé jeudi les résultats de l’autopsie et de l’analyse toxicologique réalisées sur le corps de la jeune femme, retrouvé enseveli près du domicile du mis en cause à Beynat, près de Brive. La présence d’un hématome au niveau du col de l’utérus est “compatible avec un viol”, alors que le suspect avait affirmé “qu’ils avaient eu un rapport sexuel consenti”.

Lucas L. avait également indiqué qu’il avait tué Justine en lui donnant un coup de poing. Mais les examens mettent en évidence un “déchainement de violence”, révèle La Montagne. Une fracture du nez, plusieurs plaies contuses de la face, une plaie profonde du nez à la mâchoire gauche, un hématome au niveau du sein gauche et une fracture du larynx ont été constatés.

“Il ressort de cet examen que la victime a reçu plusieurs coups, son traumatisme facial est dû à un ou plusieurs coups avec un objet contondant. La cause probable de la mort est la strangulation”, explique le parquet. En revanche, “aucune trace de produits exogènes”, ce qui exclut la thèse selon laquelle Justine Vayrac aurait été droguée au cours de la soirée en boîte de nuit. L’analyse toxicologique a révélé la présence de médicaments (en lien avec un traitement prescrit à la victime) et d’alcool.