L'Otan demande à la Russie de mieux l'informer sur ses exercices militaires
Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, et le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, se sont rencontrés mardi midi à Bruxelles pour la première fois depuis début février, dans un contexte de tensions entre Moscou et l'Occident liées à la crise ukrainienne.
A l'issue de cet entretien, les deux hommes n'ont fait aucune déclaration commune, préférant s'adresser brièvement à la presse chacun de leur côté.
M. Stoltenberg a à cette occasion répété l'exigence des pays de l'Otan de voir la Russie respecter pleinement l'accord de Minsk négocié en février dernier entre l'Ukraine, la Russie, la France et l'Allemagne.
Il a également demandé que les observateurs de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) puissent avoir accès à tout le territoire ukrainien et que Moscou cesse tout soutien aux forces séparatistes pro-russes.
Le secrétaire général de l'Otan a également pressé M. Lavrov d'assurer une meilleure transparence des mouvements et manoeuvres russes le long des frontières communes "afin d'éviter tout incident qui pourrait déboucher sur une escalade incontrôlable".
Depuis les tensions entre les deux blocs à la suite de la crise ukrainienne, les forces russes ont multiplié ces derniers mois les manoeuvres militaires et démonstration de forces, parfois à proximité de pays voisins.
"Il faut une plus grande transparence sur tous nos exercices pour savoir où et quand ils sont organisés", a insisté M. Stoltenberg. Celui-ci s'est dit notamment "préoccupé" par les exercices "surprises" menés par l'armée russe ces dernières semaines qui a massé à très brève échéance plusieurs milliers de soldats, suscitant une certaine nervosité dans le camp allié.
"Le nombre et l'envergure (de ces exercices suprises) réduit la transparence et la prévisibilité" de ces opérations, a insisté le secrétaire général.
Dans cette optique, a-t-il poursuivi, il est important que des "lignes de communication militaires" soient maintenues entre l'Otan et la Russie afin d'échanger des informations sur leurs exercices militaires respectifs.
L'Otan et la Russie traversent leur plus profonde crise depuis la fin de la Guerre froide en raison de l'intervention dénoncée par l'Occident de la Russie en Ukraine. L'Otan accuse la Russie de "déstabiliser l'Ukraine". Et pour dénoncer l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée, l'Alliance a interrompu toute coopération pratique avec la Russie début avril 2014, tout en décidant de maintenir ouverts les canaux de dialogue politiques - et, depuis peu, également militaires à très haut niveau, notamment pour éviter des malentendus entre les armées des deux camps.
Cet entretien mardi à Bruxelles intervient une semaine après le retour diplomatique au plus haut niveau effectué en Russie par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, qui a rencontré mardi dernier à Sotchi (sud) le président Vladimir Poutine et M. Lavrov après deux ans de brouille.
Devant la presse mardi, M. Lavrov a dénoncé le projet de réforme constitutionnelle en Ukraine, menée selon lui en violation de l'accord de Minsk vu qu'aucun représentant des republiques séparatistes de Donetsk et Lougansk n'a été associé aux discussions, a-t-il pointé selon l'agence TASS.
Le ministre russe a également plaidé mardi pour que le mandat d'enquête du Conseil de l'Europe sur les crimes commis en Ukraine soit étendu à d'autres régions, et pas seulement Maidan ou Odessa.
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