La formation du gouvernement s'annonce difficile en Espagne

M. Rajoy avait réclamé dimanche soir le "droit de gouverner" après avoir obtenu 137 députés sur 350, mais la majorité absolue de 176 sur 350 à la Chambre continue à lui échapper.

Socialistes
Le secrétaire d'organisation du PSOE, César Luena, a fait valoir qu'il revenait d'abord à Mariano Rajoy de tenter de former un gouvernement, en tant que premier parti politique.

"Evincer Rajoy"
A la question "les socialistes pourraient-ils s'abstenir" à un vote d'investiture si cela était nécessaire pour former un gouvernement, M. Luena a répondu: la décision "viendra en son temps mais la vocation du PSOE, c'est d'évincer Rajoy".

Position inchangée
Il a assuré que la position des socialistes restait la même que pendant la campagne, en disant: "nous n'allons pas appuyer Rajoy ni par action ni par omission, pour que ce soit clair". Le PSOE a rejeté la possibilité d'entrer dans une coalition transversale avec le PP et les centristes de Ciudadanos.

Retour aux urnes
Les Espagnols ont dû retourner aux urnes dimanche, six mois après les législatives du 20 décembre, les partis n'ayant pas été capables de trouver une formule de coalition.

Résultats quasi identiques
Mais les résultats ont peu varié et dans un Parlement fragmenté entre quatre grandes forces, les conservateurs, les socialistes, la coalition de gauche Unidos Podemos et les libéraux de Ciudadanos, une alliance sera incontournable pour pouvoir former un gouvernement.