La Haye fixe un ultimatum à Belgrade

"Nous avons reçu cette demande qui mentionne la date du mardi 26 mai pour le retour de M. Seselj à La Haye. Désormais elle doit être examinée par le gouvernement qui décidera des mesures à prendre", selon une source du ministère de la Justice, qui confirme une information de la presse locale.

Le ministre serbe chargé de la coopération avec le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), Rasim Ljajic, a précisé au journal Blic qu'il n'était pas possible de remettre Seselj dès mardi à La Haye.

"Il est impossible que Seselj soit transféré le 26 mai. Nous sommes liés par la loi (sur la coopération avec le TPIY) qui définit des délais précis. Si Seselj est arrêté, il existe une procédure à suivre (...) qui dans l'idéal dure entre 10 et 15 jours".

Le TPIY a ordonné en mars le retour en détention de Seselj, après qu'il eut déclaré à plusieurs reprises refuser de se représenter devant ce tribunal.

Inculpé de crimes de guerre et remis en liberté provisoire par la justice internationale pour soigner un cancer du côlon, Vojislav Seselj a de nouveau été opéré en Serbie début mai selon sa formation, le Parti radical serbe (SRS).