Vice est allé à la rencontre d’Omar ben Laden dans l’Orne en Normandie, où il vit paisiblement avec son épouse. Omar, qui souffre de troubles psychologiques liés à son enfance, raconte comment il a trouvé refuge dans la peinture, une passion qu’il tient du côté de sa mère. “J’ai trouvé un semblant de paix en moi-même”, affirme le jeune homme de 39 ans.

Comme tout le monde, Omar ben Laden n’a pas échappé au confinement. Il explique avoir profité de cette période pour peindre une douzaine d’œuvres, essentiellement des paysages, illustrés dans l’article de Vice. Pas vraiment ceux de la campagne normande, mais plutôt le désert de son Arabie natale, mais aussi de westerns, confie ce passionné... de l’Amérique. “Cette année, je me suis assis dans mon atelier d’art et j’ai peint de tout mon cœur”, dit-il.

Omar ben Laden a évidemment été interrogé sur sa relation avec son père, qu’il dépeint comme un homme violent, qui l’a traumatisé durant son enfance. Oussama “privait ses enfants de jouets, les battaient régulièrement et tentaient de les porter volontaires dans des missions suicides”, se souvient douloureusement Omar, qui a vu son père pour la dernière fois quelques mois avant les attentats du 11 septembre 2001, qu’il a d’ailleurs toujours condamnés.