L’ancien patron de la F1 défend Poutine: “Je pourrais prendre une balle pour lui”

“Je pourrais prendre une balle pour lui. Je préfère ne pas avoir mal, mais s’il faut, je préfère encore cela”, a lancé M. Ecclestone sur le plateau de “Goog Morning Britain” sur ITV. “C’est une personne fantastique. Ce qu’il fait, c’est ce qu’il pense être juste et bon pour la Russie. Malheureusement, il est comme beaucoup d’hommes d’affaires, notamment comme moi. Nous faisons des erreurs de temps en temps et quand vous en commettez une, vous devez faire de votre mieux pour vous en sortir.” 

Le milliardaire de 91 ans a également critiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, coupable, selon lui, de ne pas avoir suffisamment tendu la main à son rival russe. “Si j’ai bien compris, il était comédien. J’ai l’impression qu’il veut poursuivre cette profession”.

“Je pense que s’il avait réfléchi, il aurait certainement fait un effort assez important pour parler à Poutine, qui est une personne sensée. Il l’aurait écouté et aurait probablement pu faire quelque chose à ce sujet”, a encore poursuivi l’ancien patron de la F1.

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Lorsqu’on lui a fait remarquer que l’invasion de l’Ukraine par la Russie avait coûté la vie à des milliers d’innocents, Bernie Ecclestone a simplement répondu: “Ce n’était pas intentionnel”. Quant à savoir si M. Zelensky aurait dû “faire plus pour éviter la guerre”, le magnat de l’automobile a tranché: “Absolument”.

Il a enfin déclaré qu’il n’avait pas parlé à son “ami” depuis que la Russie a envahi l’Ukraine en février, avant d’ajouter: “Je suis absolument sûr qu’il aurait préféré ne pas lancer toute cette affaire, mais il n’a pas commencé de guerre”.

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Suite à ces propos, la F1 s’est désolidarisée de son ancien patron. “Les commentaires faits par Bernie Ecclestone sont ses opinions personnelles et sont en totalement opposés aux valeurs modernes de notre sport”, a déclaré un porte-parole.

Questionné sur l’affaire, Lewis Hamilton a quant à lui appelé à une “responsabilisation” des médias dans le choix de leurs invités. “Vous savez ce que vous obtiendrez avec ce genre de comportement et je ne sais pas quel était le but, si c’était de provoquer et de diviser”.

“Nous n’avons pas besoin de ça, entendre quelqu’un qui croit à la guerre, aux déplacements de populations et aux tueries, et soutenir cette personne (Poutine) me dépasse”, a ajouté le pilote qui demande de ne pas “donner d’espace” à ceux qui n’ont “rien de positif à apporter”.

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