Le chien d'Élisa Pilarski en fourrière à cause d’un comportement violent

Les circonstances de la mort d’Élisa Pilarski, attaquée par des chiens dans une forêt de l’Aisne, en France, sont toujours aussi mystérieuses, deux mois après les faits. Des prélèvements d’ADN ont été effectués sur 67 chiens dont Curtis, le chien de la victime. Les résultats des analyses devraient être connus au mois de février.

En attendant que la vérité éclate, le chien Curtis, présent avec Élisa Pilarski lors du drame, a été placé sous réquisition judiciaire. Pour rappel, l’American Staffordshire avait été retrouvé blessé contre le corps de la jeune femme enceinte âgée de 29 ans.

L’animal a été pris en charge par une fourrière de Beauvais dans l’Oise. Selon Midi Libre, il aurait eu un comportement violent et pourrait être euthanasié si son évaluation n’est pas satisfaisante. Christophe Ellul, compagnon d’Élisa Pilarski, ne serait pas autorisé à le voir.

Le propriétaire de Curtis a donc prévu d’engager un avocat spécialisé en droit animalier afin de défendre les “droits de Curtis et de le protéger au mieux”. Il dénonce les conditions de détention de son animal. “Il a perdu tous ses repères, confiné et isolé dans un petit box”, affirme-t-il.

Il précise la démarche sur Facebook : “On nous a parlé de quarantaine des suites de ses blessures mais un incident indépendant du drame aurait entraîné une procédure de chien mordeur. Nous essayons de le transférer de cette fourrière depuis le début, auprès d’une structure spécialisée dans la réadaptation de chiens traumatisés”, explique-t-il sur Facebook. Une cagnotte avait été lancée sur Leetchi pour sauver Curtis, 5.000 euros ont déjà été récoltés.

La famille d’Élisa Pilarski ne partage pas vraiment l’initiative. “Nous n’étions pas au courant de la création de cette cagnotte. La priorité, c’est l’enquête et non Curtis”, regrette un proche de la famille de la victime, cité par l’Est Éclair.