“Le Royaume-Uni sera l'un des premiers pays à sortir de la pandémie”, affirme un éminent expert américain

Le nombre de nouvelles infections poursuit sa baisse au Royaume-Uni, avec 120.821 cas mardi contre 218.000 il y a une semaine. Les admissions à l’hôpital n’augmentent plus non plus dans la majeure partie de l’Angleterre.

Le professeur David Heymann, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM), également président du groupe consultatif stratégique et technique de l’OMS, estime que la maladie tend à devenir endémique. Selon lui, la population du Royaume-Uni a probablement atteint un taux élevé d’immunité. “Le Royaume-Uni est probablement le pays le plus proche de la sortie de la pandémie - si ce n’est déjà fait - et d’une maladie aussi endémique que les quatre autres coronavirus”, a-t-il affirmé. “Le niveau d’immunité élevé de la population semble protéger des cas graves et des décès”, a-t-il ajouté.

Le professeur a fondé son opinion sur les chiffres officiels concernant l’immunité de Covid-19. “Environ 95 % de la population anglaise a acquis une immunité, soit par la vaccination, soit par une infection.” Cela signifie que, grâce à ces anticorps, le virus se comporte maintenant de manière endémique plutôt que comme une pandémie”, a déclaré Heymann. L’épidémiologiste a toutefois prévenu que la pandémie sera considérée comme terminée à l’échelle mondiale quand tous les pays auront suivi un processus similaire pour “dompter ce virus”. Or, c’est actuellement loin d’être le cas.