"A partir du 1er décembre, tous les membres de la Commission sont supposés rendre publics, sur leurs pages web respectives, tous les contacts et rencontres effectués dans le cadre de leurs fonctions avec des organisations professionnelles ou des individus sur toute question en rapport avec la politique européenne et sa mise en oeuvre, sauf si des raisons impérieuses d'intérêt public requièrent la confidentialité", peut-on lire dans le document, au chapitre Transparence.

"La transparence revêt une importance particulière quand des intérêts spécifiques, liés au travail de la Commission sur des initiatives législatives ou des questions financières, sont discutés avec de telles organisations ou personnes."

Le document ne précise cependant pas si cette règle de transparence s'applique aussi aux membres du cabinet des commissaires et aux directeurs généraux de l'administration européenne. Les contacts entre les commissaires et des lobbyistes constituent en effet "le sommet de l'iceberg", relève Corporate Europe Observatory (CEO), une Organisation non-gouvernementale, citée par European Voice.

Le document de Jean-Claude Juncker insiste sur le fait que "les commissaires ne doivent pas rencontrer des lobbyistes qui ne sont pas inscrits au registre de transparence".