L’un des premiers policiers à être entré dans le Bataclan raconte: “On aurait pu être tirés comme des lapins”
Le 13 novembre 2015, 90 personnes ont perdu dans la vie dans la terrible fusillade perpétrée au Bataclan lors d’un concert d’un groupe de rock. Pour la première fois, l’un des premiers policiers à être entré dans la salle de spectacle témoigne.
Ce soir-là, un commando de trois terroristes, Foued Mohamed-Aggad, Ismaël Omar Mostefaï et Samy Amimour, abat des personnes à l’extérieur du bâtiment, y pénètre et commence à tirer sur les spectateurs par rafales, aux cris de “Allak Akbar”. Pendant une vingtaine de minutes, les trois hommes assassinent froidement les spectateurs, un par un, cherchant également à abattre les membres du groupe Eagles of Death Metal.
Avant l’arrivée de la BRI, plusieurs policiers de la BAC (brigades anti-criminalité) de nuit arrivent rapidement sur les lieux cette nuit-là. Parmi eux, Michel, gardien de la paix, se souvient de cette funeste soirée.
“On rejoint notre patron à l’entrée du bâtiment, il nous dit qu’il ne sait pas comment ils sont armés, combien ils sont, par contre ils sont en train de tuer tout le monde. Donc on rentre, on ne sait pas combien ils sont, où ils sont, on aurait pu être tirés comme des lapins”, explique le policier sur RTL.
Alors qu’il progresse lentement et avec prudence à l’intérieur du bâtiment, une dame lui attrape le bras et le supplie de l’aider. Il lui dit de ne pas s’inquiéter et repousse son bras.
“J’ai encore ce regard dans la tête parce que quand notre action a permis de sécuriser la fosse complètement, je suis retombé sur cette dame qui était cette fois-ci décédée. Je me dis que peut-être on n’a pas été assez vite”, confie-t-il.
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