La Belgique plaidera pour une interdiction provisoire des voyages non-essentiels (tourisme, loisirs), jusqu'à la fin des vacances de carnaval, selon son Premier ministre Alexander De Croo. Il n'est pas question à ses yeux d'empêcher les déplacements essentiels (travail transfrontalier, transport de marchandises).

Mais certains pays dépendant plus fortement du tourisme, comme la Grèce et l'Espagne, mettent plutôt l'accent sur un certificat européen de vaccination, qui pourrait servir de laissez-passer pour les touristes en disposant. 

L'Allemagne fait partie des pays qui poussent plutôt pour renforcer les restrictions de déplacement, y compris par des tests obligatoires et des quarantaines pour les voyageurs, ce qui existe déjà en Belgique. 

Un document allemand préparatoire au sommet européen va plus loin en suggérant de dresser une liste de régions affectées par les nouveaux variants du coronavirus et une option permettant aux pays de l'UE d'empêcher les voyages non-essentiels au sein de leur zone de libre circulation. 

Certains pays de l'Union ont déjà imposé des restrictions temporaires aux frontières ou proposé d'en étendre certaines qui existent déjà.

Hors-UE, la Suisse et ses stations de ski constituent aussi un sujet de préoccupation pour la chancelière allemande. Mme Merkel a annoncé son intention de mener des discussions avec Berne sur d'éventuels contrôles à leur frontière commune.

"Il ne s'agit pas d'établir des contrôles aux frontières généralisés, nous allons essayer de l'éviter", a-t-elle ajouté, précisant avoir déjà entamé des discussions à ce sujet avec la République tchèque.

"Mais je le dis très ouvertement: si un pays avec un taux d'incidence deux fois plus élevé que l'Allemagne rouvre tous ses magasins alors que les nôtres sont encore fermés, on a évidemment un problème", a-t-elle ajouté. 

La France “favorable à des contrôles sanitaires” aux frontières intra-européennes

Pas de nouvelles règles sur les voyages avant vendredi: ce qui est sur la table