Nicolas Sarkozy propose "trois référendums"
Nicolas Sarkozy a évoqué mercredi soir en Touraine la campagne présidentielle de 2017 en avançant l'idée d'organiser après l'élection trois référendums, sur la fusion des conseils généraux et régionaux, sur la diminution du nombre de parlementaires, et une activité obligatoire en échange de prestations sociales.
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"Le problème de la crédibilité de la parole politique est posé. Donc, pour moi, c'est clair: j'ai proposé l'organisation de trois référendums pour que vous ayez à décider par vous mêmes", a-t-il déclaré devant un gymnase de Saint-Cyr-sur-Loire (banlieue de Tours) bondé par environ deux mille supporters conquis d'avance. "Je crois au référendum. Je crois que sur le service national (supprimé par le président Jacques Chirac, ndlr), on aurait été bien inspiré de poser la question par référendum", a-t-il lancé.
"La fusion des conseils généraux et régionaux, c'est une question par référendum", a exposé M. Sarkozy comme "première question". En second lieu, le candidat à la présidence de l'UMP a ajouté: "La question du nombre de parlementaires est clairement posée". Comme troisième référendum, M. Sarkozy a proposé, sous les applaudissements du public, que "les allocations sociales soient fournies en échange d'une activité minimum". "Ce serait une bonne idée que ces trois référendums soient organisés à l'occasion des législatives qui suivront l'élection présidentielle", a-t-il conclu.
M. Sarkzoy a par ailleurs estimé qu'il fallait "reconstruire" l'UMP de fond en comble et créer une "nouvelle formation" de rassemblement de la droite. "Je ne veux plus de tendances dans notre famille politique, pas de chapelles, de sectes...", a-t-il clamé en annonçant que s'il est élu à la tête de l'UMP, il "proposera que 30 à 40% des places soient réservées à tous ceux qui voudront nous rejoindre (...) dans notre future formation politique".
Il a admis qu'il n'est pas toujours facile de rassembler, évoquant ses différends passés avec l'ancien président Jacques Chirac à qui il a rendu un hommage appuyé et paradoxal. "On ne peut se réconcilier qu'avec ceux avec qui on s'est fâché auparavant", a-t-il relevé. "Avec Jacques Chirac, dans le passé... j'ai pas toujours été discipliné, et sage", a reconnu M. Sarkozy. "Quand Jacques Chirac m'a fait l'honneur de m'appeler au gouvernement, quels que fussent par ailleurs nos désaccords, j'ai répondu oui parce que ça restera l'honneur de ma vie que d'avoir été dans des gouvernements pour servir mon pays avec Jacques Chirac comme président de la République", a-t-il dit.
"Et quand Jacques Chirac a fait d'autres choix... Je vais vous dire quelque chose: il restera tout de même une partie de ma vie, parce que je ne peux pas oublier que quand je me suis engagé, j'avais 18 ans, je l'admirais. Il était là", a-t-il rappelé. "Alors, la vie, c'est compliqué... mais quand il a eu des ennuis, j'étais là aussi... Et puis il y a aussi Bernadette", a-t-il ajouté devant l'assistance, hilare à l'évocation du soutien appuyé que lui a apporté l'épouse de l'ancien président.
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