Nouvelle journée de manifestations en France contre la loi “sécurité globale”
mise à jourIls ne désarment pas: les opposants à la proposition de loi "sécurité globale", qui pénalise notamment la diffusion malveillante d'images de policiers, ont de nouveau manifesté samedi à Paris et dans plusieurs villes de France.
Partager par e-mail
Les manifestations de samedi contre la proposition de loi “sécurité globale” ont rassemblé 34.000 personnes en France selon la police, et 200.000 selon les organisateurs, ont indiqué à l’AFP le ministère de l’Intérieur et le syndicat SNJ-CGT.
Le ministère a fait par ailleurs état de 24 interpellations à Paris, tandis que la préfecture du Rhône en a annoncé sept à Lyon, et celle de Loire-Atlantique trois à Nantes.
Dans la capitale, le cortège a défilé sous une pluie neigeuse en direction de la place de la Bastille, derrière une banderole réclamant le retrait de ce texte, scandant "police partout justice nulle part" et "état d'urgence État policier, on nous empêchera pas de manifester! ".
Les forces de l'ordre sont intervenues pour empêcher la tenue d'une rave party non déclarée à proximité de la manifestation, selon la préfecture de police de Paris, qui a déployé un important dispositif pour encadrer très strictement la manifestation. Des organisateurs ont été verbalisés et se sont vu confisquer du matériel sono, selon la même source.
Les “teufeurs” de la mouvance des “free parties” ont rejoint le mouvement
Dans plusieurs villes les "teufeurs" de la mouvance des "free parties" ont en effet décidé de rejoindre le mouvement "pour le droit à la culture" et contre la "répression disproportionnée" lancée après la rave de Lieuron (Ille-et-Vilaine) qui a réuni 2.400 personnes au Nouvel an.
Ils étaient nombreux notamment au départ de la manifestation de Nantes derrière des banderoles comme "nous sommes tous des organisateurs de raves" ou "L'État assassin: vies, cultures, libertés".
A Lille aussi le défilé avait un air de techno parade, sous une neige tombant drue.
Près de 80 rassemblements "pour le droit à l'information, contre les violences policières, pour la liberté de manifester et contre la surveillance de masse" étaient prévus dans le pays.
Ces "marches des libertés" se déroulent à l'appel de la coordination d'associations et syndicats mobilisés contre ce texte, qui restreint notamment la diffusion d'images des forces de l'ordre.
La proposition de loi, déjà votée en première lecture à l'Assemblée nationale, doit être examinée en mars au Sénat.
Une proposition de loi vivement critiquée en France et ailleurs
La proposition de loi a été vivement critiquée en France par la Défenseure des droits et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme, et à l'étranger par des rapporteurs spéciaux des Nations unies et la commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe.
La mobilisation contre la proposition de loi "sécurité globale", lancé le 17 novembre, a donné lieu à plusieurs journées de manifestations, souvent rejointes par des "gilets jaunes". La plus importante, le 28 novembre, a rassemblé 500.000 personnes dans le pays selon la coordination, 133.000 selon le gouvernement. Plusieurs, à Paris notamment, ont été ponctuées de heurts avec les forces de l'ordre.
Gratis onbeperkt toegang tot Showbytes? Dat kan!
Log in of maak een account aan en mis niks meer van de sterren.Aussi dans l'actualité
-
Mise à jour
Macron:“Je ne peux pas laisser dire qu’on réduit les libertés en France, on n’est pas la Hongrie ou la Turquie”
Emmanuel Macron a reconnu sur Brut qu'il existait “des violences par des policiers”, expression qu'il a dit préférer à celle de “violences policières”, devenue selon lui “un slogan politisé”. -
Mise à jour
Sécurité globale: la majorité parlementaire va réécrire l'article 24
La majorité va proposer “une nouvelle écriture complète” du contesté article 24 de la proposition de loi sur la sécurité globale, a annoncé lundi le patron du groupe LREM Christophe Castaner. -
France
Le Conseil de l'Europe appelle à amender la proposition de loi sur la sécurité globale
Le Conseil de l'Europe a exhorté jeudi le Sénat français, qui examinera en mars la proposition de loi sur la sécurité globale, à amender ce texte, estimant que son très controversé article 24 portait en l'état "atteinte à la liberté d'expression". -
Juan Carlos a payé sa dette au fisc grâce aux prêts d’amis
L’ancien roi d’Espagne Juan Carlos, en exil à Abu Dhabi et au cœur de plusieurs enquêtes judiciaires, a pu régler une dette fiscale de 4,4 millions d’euros grâce aux prêts d’une dizaine d’amis, affirment plusieurs médias espagnols samedi. -
Royaume-Uni
Un patron de fonds spéculatif britannique s’est versé une rémunération record en 2020
Le patron du fonds spéculatif britannique TCI, Christopher Hohn, s'est attribué un dividende de près d'un demi milliard de dollars en 2020, soit une rémunération record au Royaume-Uni, profitant d'un bond des profits de sa société.
-
La Commission européenne proposera un “passeport Covid digital” avant la fin du mois de mars
La Commission européenne formulera avant la fin du mois une proposition législative visant à créer un "digital green pass", sorte de certificat médical numérique destiné à prouver qu'une personne a été vaccinée, ou à enregistrer les résultats de tests pour ceux qui n'ont pas encore reçu le vaccin, a annoncé lundi sa présidente Ursula von der Leyen. -
Découverte d'un char de l'époque romaine près de Pompéi
Le parc archéologique de Pompéi a annoncé samedi la découverte d’un grand char de cérémonie, retrouvé dans un excellent état, à quelques centaines de mètres seulement au nord du célèbre site culturel italien. -
Le père de l’adolescent tué à Bondy témoigne: “J’aurais pu partir avec lui”
Aymen, un adolescent de 15 ans, a été tué par balle vendredi après-midi à Bondy. Son père, qui était à ses côtés lors du drame, a fait part pour BFMTV de sa vive émotion alors que deux frères, âgés de 17 et 27 ans, se sont présentés à la police samedi et ont été placés en garde à vue.