Plusieurs centaines de migrants montent un campement place de la République à Paris
Plusieurs centaines de migrants, en errance depuis le démantèlement d'un important camp d'exilés la semaine dernière, ont monté lundi soir un campement dans le centre de Paris pour être à leur tour mis à l'abri en pleine pandémie, a constaté un journaliste de l'AFP.
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"On était sur le campement, on a été virés le jour où les autres ont été emmenés dans les bus (pour être mis à l'abri) et depuis on est à nouveau dans la rue où la police ne nous laisse pas dormir", a expliqué Mahdi Jafari, un Afghan de 19 ans, en installant sa tente à 19H00 précises sur la place de la République.
"Ils ont été laissés sur le carreau et invisibilisés, mais eux aussi ont besoin d'un hébergement, surtout en pleine crise sanitaire", a abondé Maël de Marcellus, responsable parisien de l'association Utopia56, qui a aidé les exilés, quasi-exclusivement des Afghans, à installer 500 tentes sur cette place centrale de la capitale.
Mais dès 20H00, les forces de l'ordre ont commencé à enlever une partie des tentes, parfois avec des exilés encore à l'intérieur, et sous les huées des militants et des migrants.
Plus de 3.000 personnes, principalement des hommes afghans, avaient bénéficié d'une mise à l'abri dans des centres d'accueil ou des gymnases en Ile-de-France mardi dernier, à l'issue du démantèlement d'un très important campement informel qui s'était constitué depuis l'été sous une bretelle d'autoroute près du Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
“Ils ne partiront que lorsqu’une solution d’hébergement sera trouvée”
Mais entre 500 et 1.000 personnes n'avaient pas bénéficié de cette opération et se trouvaient depuis en errance dans les rues en lisière de Paris, selon les associations qui leur viennent en aide et qui dénoncent notamment des abus policiers.
La semaine dernière, la vidéo diffusée par un journaliste de l'errance forcée de certains de ces exilés, forcés à marcher toute la nuit encadrés par des policiers qui refusent de les laisser s'installer pour dormir, avait notamment suscité une vague d'indignation dans le milieu associatif et politique.
Selon les associations de défense des migrants, les 400 à 500 migrants qui se sont installés place de la République, immédiatement entourés d'un important dispositif policier, "ne partiront que lorsqu'une solution d'hébergement sera trouvée".
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