Pourquoi les masques pourraient rester obligatoires “de longues années” dans les avions

Les gouvernements peuvent assouplir les règles sanitaires relatives aux voyages, par exemple en supprimant les tests de dépistage à l’arrivée, mais pour le secteur de l’aviation la donne est différente, précise The Times. Tous les pays ne se trouvent pas dans la même phase de la pandémie, ce qui induit logiquement des règles différentes. 

Conséquence pour les compagnies aériennes, elles ne peuvent décider de laisser les passagers voyager sans masque buccal. Elles suivent notamment les directives de l’Agence européenne de la sécurité aérienne et de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Ces directives stipulent que les masques buccaux doivent être portés pendant le vol, sauf pour manger et boire.

Les compagnies aériennes aspirent à une “cohérence internationale” et souhaitent une décision commune sur la suppression de l’obligation de porter un masque lors des vols. “Jusqu’à ce qu’une levée harmonisée soit décidée par les gouvernements du monde entier, il est plus facile de continuer à appliquer les règles actuelles”, avance une source aéronautique haut placée. Le résultat d’un sondage réalisé par Sky News auprès de certaines compagnies aériennes abonde en ce sens.

Virgin Atlantic affirme que la compagnie se conforme aux directives des autorités aériennes internationales et ne prévoit pas encore de lever la mesure sur les masques buccaux. “Nous continuerons à fournir des informations aux régulateurs et à travailler avec l’ensemble du secteur pour déterminer quand des changements peuvent être apportés, mais jusqu’à nouvel ordre, nous continuerons à exiger que tous les passagers et membres d’équipage portent des masques buccaux pendant toute la durée de leurs vols, ainsi que dans les aéroports”

À court terme, Ryanair n’a pas non plus l’intention de modifier les règles existantes  “Les masques buccaux seront présents (...) pendant un certain temps encore. Si c’est le prix à payer au cours des prochains mois, pendant l’été, c’est un petit prix à payer”, estime Neil Sorahan, directeur financier de Ryanair.

“Par exemple, les règles aux États-Unis sont très claires en ce qui concerne les masques buccaux. Il serait ridicule de demander aux passagers de les mettre lorsque nous pénétrons dans leur espace aérien”, considère une autre source de la compagnie aérienne au “Times”.

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