Sarkozy: "Je n'aurai pas le choix de revenir en 2017"

Le futur de Nicolas Sarkozy est le gravier dans les souliers vernis des sympathisants UMP et se montre omniprésent dans le duel Copé/Fillon pour la présidence du parti. Pas une semaine ne passe sans que le retour de l'ancien président de la République française ne soit évoqué. Si l'intéressé reste discret, à l'exception d'une sortie au PSG le week-end dernier, certains proches affirment haut et fort qu'il prépare son retour.

Question morale
Après Bernadette Chirac la semaine dernière, cette fois, c'est Bruno Le Maire qui aurait relayé les propos de l'ancien chef de l'Etat. D'après le Canard Enchaîné, l'ancien ministre de l'Agriculture et promoteur du programme présidentiel en 2012 se serait laissé aller à quelques confidences. "Vu l'état désastreux dans lequel la France risque de se retrouver dans cinq ans, je n'aurai pas le choix en 2017", lui aurait confié le vaincu du 06 mai. "La question n'est pas de savoir si je vais revenir mais si j'ai le choix, moralement, vis-à-vis de la France, de ne pas revenir. Je ne peux me défausser moralement vis-à-vis de la France", aurait-il ajouté.

Des propos qui corroborent ceux tenus mardi par Le Maire dans l'émission "Preuve par 3", qui précisait: "Je pense que si Nicolas Sarkozy revient, les autres, quels qu'ils soient, quels que soient leur talent et leur capacité, laisseront la place à Nicolas Sarkozy", a lâché M. Le Maire. Personne ne pourra s'opposer à son retour? "Je pense que ça sera difficile", a-t-il répondu en souriant.

Jean-François Copé, quant à lui, répète à l'envi que "quelle que soit la décision de Nicolas Sarkozy, (il) sera à ses côtés".