Un Britannique soupçonné à tort d'être un célèbre meurtrier

Un Britannique vivant en Nouvelle-Zélande a été la cible d'une violente campagne de tracts, qui l'accusaient, à tort, d'être l'un des deux jeunes meurtriers du petit James Bulger, un fait divers qui avait traumatisé l'Angleterre en 1993, selon la presse néo-zélandaise.
 
Ces tracts, distribués dans la péninsule de Whangaparaoa, près d'Auckland (nord), assuraient qu'un citoyen britannique vivant dans le voisinage était en fait Robert Thompson, l'un des deux garçons de 10 ans qui avaient torturé et tué James Bulger, 2 ans, à Liverpool en 1993.
 
"Est-ce que vous vivez dans le voisinage d'un meurtrier monstrueux? " interrogeaient ces tracts distribués en juin dans les boites à lettres de cette région de 22.000 habitants, indique dimanche le Herald on Sunday.
 
Les tracts, revendiqués par "le groupe des citoyens préoccupés en mémoire de James Bulger", donnaient le prénom de cet homme et indiquaient qu'il était hébergé par des proches, eux aussi britanniques.
 
La police néo-zélandaise a enquêté et déclaré que le citoyen visé n'était pas Robert Thompson.
 
Robert Thompson et Jon Venables, tous deux âgés de 10 ans, ont été libérés d'un centre de détention pour mineurs en 2001 et ont endossé une nouvelle identité.
 
A l'époque, un journal britannique avait affirmé que Robert Thompson allait être envoyé en Nouvelle-Zélande, ce qu'avaient démenti les autorités néo-zélandaises. (belga)