“Un cri de peur”: une voisine a entendu “des bruits glaçants” la nuit de la disparition de Delphine Jubillar

Alors qu’il clame toujours son innocence, Cédric Jubillar a été écroué en juin, six mois après la disparition de son épouse, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Plusieurs incertitudes persistent autour de sa version des faits. Et ce nouveau témoignage, qu’a pu révéler Le Parisien, ne va clairement pas dans son sens. En effet, une voisine, qui habite à 150 m du domicile des Jubillar, affirme avoir entendu des bruits “glaçants” qui auraient duré “entre cinq et dix minutes”.

“C’était un cri de peur, c’était fort. Ça criait, ça s’arrêtait, et la peur était si importante qu’elle n’avait pas le temps de reprendre son souffle. Ce que je sais, c’est que le cri de cette personne m’a fait très, très peur”, a-t-elle dévoilé aux gendarmes. La voisine explique qu’elle fumait une cigarette sur sa terrasse à ce moment. Cette dernière a pensé à une bagarre entre les chiens du couple puisqu’elle a également entendu des aboiements. Elle a d’abord voulu se rendre sur place, avant de se raviser à cause de sa peur des chiens.

D’autres éléments contredisent la version du suspect, comme cette autre voisine qui affirme l’avoir croisé seul, marchant, angoissé, sans ses chiens. Ou encore le témoignage du fils du couple, qui a fait état d’une dispute entre Cédric et Delphine le soir de la disparition. Mais pour le moment, rappelle Le Parisien, il n’y a pas de preuve matérielle permettant d’incriminer le mari.

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