Tübingen, ville de quelque 90.000 habitants dont des milliers d’étudiants, mène ce projet de tests antigéniques rapides jusqu’au 4 avril. L’idée est évidemment de rendre plus d’activités possibles. Outre les terrasses et musées évoqués, les personnes testées négatives ont aussi accès aux théâtres et cinémas.

“Ça marche bien, presque trop bien”, commente le maire Boris Palmer, cité par la Deutsche Welle. “Mais la demande de tests est si élevée que nous devons maintenant augmenter la capacité au-delà des 250.000 tests prévus pour les trois semaines du programme”, glisse-t-il. “Si nous faisons mieux avec les ouvertures et les tests qu’avec les fermetures et sans tests, alors nous aurons appris une leçon que nous pourrons appliquer à tout le pays”, extrapole l’élu, précisant que le projet pourrait être abandonné en cas de mauvais chiffres.

La commissaire régionale de la pandémie croit au bien-fondé de l’expérience et est convaincue que le testing est la clé en attendant l’évolution de la vaccination. “Même si ça ne marche pas, on pourra dire qu’on a essayé. C’est toujours mieux que de ne rien faire”, estime le Dr Lisa Federle. Selon elle, un confinement sans fin n’est pas une solution et les gens ont besoin de perspectives d’assouplissements, faute de quoi les dommages psychologiques se paieront sur le long terme.

Des tests rapides pourraient également être utilisés chez nous à la réouverture de l’horeca, avec un test négatif à soumettre avant d’aller au café ou au restaurant, mais le principe n’a pas encore été confirmé.