Un photo-journaliste entre la vie et la mort après une agression à Reims
En France, l'agression dans un quartier prioritaire de Reims d'un photo-journaliste du quotidien régional L'Union, toujours entre la vie et la mort, a soulevé dimanche l'indignation de la classe politique.
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Le pronostic vital de la victime, Christian Lantenois, 65 ans, "est toujours engagé", a indiqué à l'AFP le procureur de Reims Matthieu Bourrette à la mi-journée, sans plus de détails sur l'enquête, ouverte pour "tentative de meurtre".
Alors qu'il couvrait des regroupements de jeunes dans le quartier Croix-Rouge, le journaliste a été agressé samedi après-midi "dans des circonstances encore indéterminées, mais de manière volontaire", avait indiqué samedi le procureur.
Cette prise à partie d'un journaliste, dans un contexte plombé par la mort de deux adolescents dans des rixes entre bandes de jeunes, en début de semaine, a fait réagir jusqu'au chef de l'État. "L'Elysée a appelé la rédaction de L'Union (...) pour exprimer son émotion et sa sympathie, et son souhait de voir les auteurs de l'agression interpellés au plus vite", a indiqué la présidence.
Dès samedi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait fait part de la pleine mobilisation de la police sur l'affaire.
Le photo-journaliste s'était spontanément rendu dans le quartier pour accompagner une consoeur, alertée d'une possible rixe, selon la rédaction en chef du journal. Il était resté en retrait de sa collègue, dans sa voiture floquée du logo du journal.
Il a été retrouvé vers 15h30 près du véhicule, en marge des attroupements, "au sol" et saignant "au niveau des oreilles", selon le préfet de la Marne Pierre N'Gahane.
Selon une source proche de l'enquête, aucune interpellation n'est encore intervenue, mais une analyse ADN était en cours sur une pierre retrouvée sur les lieux.
"On n'est pas dans un contexte d'affrontements entre bandes", a encore souligné Pierre N'Gahane.
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