Une erreur de pilotage à l'origine du crash à Kazan
Les premières données récupérées sur l'une des boîtes noires du Boeing qui s'est écrasé dimanche à Kazan, en Russie, évoquent une erreur de pilotage, a annoncé mardi une source proche de l'enquête, après la publication d'un premier rapport d'experts.
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Une vidéo diffusée par la télévision russe et divers autres médias montre l'avion piquant du nez et tombant à la verticale, avant d'exploser.
"Compte-tenu des données préliminaires recueillies après le déchiffrage de la boîte d'enregistrement des paramètres techniques, la chute à pic de l'avion et le crash pourraient être la conséquence d'actions inadéquates de l'équipage dans une situation anormale", a déclaré cette source, citée par l'agence Interfax.
Elle s'exprimait alors que le Comité intergouvernemental d'aviation (MAK) a publié mardi un premier rapport relatant le parcours de l'avion avant son accident.
Selon ce rapport, alors que l'avion s'approchait de la piste, l'équipage a jugé qu'il n'était pas possible d'atterrir et les pilotes ont remis les gaz pour reprendre de la hauteur et faire une deuxième tentative d'atterrissage.
L'appareil a ensuite commencé à perdre de la vitesse. A ce moment-là, "l'équipage a commencé à placer l'avion dans un axe vertical", indique le rapport.
L'appareil, qui avait atteint une altitude de 700 mètres, est ensuite tombé à pic, à une vitesse de "plus de 450 km/h".
Un responsable du MAK a toutefois indiqué que les conclusions définitives sur les causes de l'accident seraient établies une fois que toutes les informations seraient analysées.
L'appareil de la compagnie russe Tatarstan, en provenance de Moscou, s'est écrasé dimanche soir à l'aéroport de Kazan, dans la république russe du Tatarstan (Volga), provoquant la mort de ses 44 passagers et des six membres de son équipage.
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