S’il est favorable à la réouverture des commerces, le porte-parole interfédéral pour la lutte contre la Covid-19 remarque que “la France prend des décisions alors que sa situation épidémiologique n’est pas meilleure que la nôtre. Elle est, selon les indicateurs, égale ou un petit peu moins bonne”. Selon lui, la France “admet des risques supplémentaires que peut-être, on n’admettra pas dans notre pays.”

Certaines étapes annoncées par Macron verront le jour si le nombre de contaminations et de personnes en réanimation descend sous un certain seuil. Ce sera notamment le cas pour la levée des restrictions pour les réveillons de Noël et du Nouvel An. Yves Van Laethem, qui estime que la Belgique passera les seuils évoqués avant la France, s’en étonne.

“Les Français font des choses qui me paraissent un peu osées dans la mesure où c’est un peu, si j’ose dire, à la bonne franquette. ‘Réunissez-vous mais faites quand même attention’. Ça me parait un peu audacieux”, juge-t-il. “La position belge est particulièrement rigoriste. Tout ce qu’on pourrait espérer, c’est un mini-élargissement de la bulle sociale: un couple par exemple. Et une autorisation un peu plus tardive lors des deux fêtes mais je ne sais pas si le gouvernement prendra cette décision”.