Agathe Lecaron revient sur ses débuts à la télévision belge: “Je n’étais pas totalement à ma place”
interviewCe samedi à 19h50, “RTL, c’est culte!” diffusera des images des débuts d’Agathe Lecaron sur la chaîne. “1000 secondes”, “Lifestyle” ou encore “Le mot gagnant”: avant de travailler à la télévision française et de reprendre la présentation des “Maternelles" en 2016, elle a présenté quelques émissions chez nous. Une expérience difficile qui l’a forgée et lui a permis de trouver sa voie. Rencontre.
“RTL, c’est culte!” repassera des images de débuts ce samedi. Qu’est-ce que vous retenez de vos années sur la chaîne ?
C’est les années où j’ai appris mon métier, donc elles sont hyper importantes à mes yeux. Je pense que j’étais à la fois très fière et heureuse de pouvoir faire le métier dont je rêvais depuis que j’étais toute petite et à la fois c’était difficile, parce que ce n’était pas un endroit où j’étais totalement à ma place. Ils avaient du mal à trouver un programme qui m’allait. J’ai fait énormément de choses qui étaient chouettes et qui m’ont permis d’apprendre, mais en même temps on n’a jamais trouvé le programme de ma vie. Il y avait donc aussi un peu de frustration.
C’est vrai que vous avez eu un parcours très varié à la télévision. Est-ce que vous avez le sentiment d’avoir eu plus de mal à trouver votre place?
Je pense qu’à partir du moment où on n’est pas à sa place sur une chaîne, ça va de toute façon prendre un peu plus de temps. Je me suis retrouvée sur une chaîne où on fait essentiellement du divertissement alors que je n’étais pas faite pour ça, même si je n’avais pas non plus de légitimité en tant que journaliste. Là, on était déjà mal! À la limite, j’aurais pu faire des jeux, c’était un genre qui m’allait bien, mais ce sont plutôt les hommes qui présentent ce genre de programme. C’était un peu compliqué. Finalement, RTL n’était pas l’endroit où je devais être.
Vous en gardez toutefois un bon souvenir?
Oui, j’en garde un hyper bon souvenir. Et je le dis à chaque fois, mais ils m’ont fait confiance, ils m’ont trouvée, débauchée, donné ma chance. C’est le moment où j’ai démarré mon métier, je me pinçais tous les jours. Et encore, je n’étais pas Belge, je n’avais pas suivi l’histoire de RTL, donc je n’avais pas conscience de la portée de la chaîne et de son impact. Maintenant avec le recul, je me dis que c’était une chance inouïe.
Quand il y a des choses qui ne vont pas, que les gens ne nous aiment pas, soit on se dit que le monde entier se trompe, soit on se dit que le problème vient peut-être de soi. J’ai opté pour la deuxième solution.
Qu’est-ce qui vous a finalement permis de trouver votre place à la télévision?
Quand il y a des choses qui ne vont pas, qu’on se dit “tiens, je ne suis pas heureuse”, “les gens ne m’aiment pas”, “je n’ai pas des retours positifs”, soit on se dit que le monde entier se trompe, soit on se dit que le problème vient peut-être de soi. C’est ce que j’ai fait et j’ai opté pour la deuxième solution. Je me suis dit qu’il y avait un problème, que ce n’était pas normal que les gens ne m’aiment pas à ce point, que je reçoive des messages violents. Je me suis remise en question et j’ai réalisé que j’aimais me nourrir, approfondir les sujets, faire des interviews et faire de l’humeur. J’en suis donc venue à la conclusion qu’il fallait que je me tourne vers quelque chose de plus journalistique plutôt que de faire du divertissement. À partir du moment où je me suis retrouvée sur le service public en France, tout à coup, les retours ont été positifs. Comme par miracle, je me suis dit: “Tiens, là ça y est, je suis à ma place”.
Vous avez également eu une sorte de rédemption aux yeux du public...
Je pense que quand on est dans un truc qui ne nous va pas, on ment un peu au public. Et à la télé, on ne peut pas mentir. Je n’avais pas la culture RTL, j’étais toujours un peu la Française de service, donc il y avait déjà un truc décalé. Mon humour était décalé aussi et ça ne passait pas.Du coup j’essayais d’être quelqu’un d’autre et à partir de ce moment-là c’était déjà foutu. Dès qu’on est dans un endroit qui nous va bien et qu’on sent qu’on est à sa place, on n’a plus besoin de mentir et donc ça passe beaucoup mieux.
(lire la suite sous la vidéo)
Vous présentez “Les Maternelles” depuis quelques années maintenant, c’est un projet qui vous plaît?
Ça me plaît beaucoup. Je ne me lasse pas de la matière, c’est hyper passionnant. Je trouve que mon équipe est formidable, on rigole bien et je n’ai aucune raison de partir, sauf si on me demande de le faire évidemment. Je suis très heureuse dans ce que je fais.
Ça vous permet aussi de faire quelques sketchs comme celui du fameux texto qui a pas mal fait parler de lui...
Les gens qui ne connaissaient pas l’émission ne savaient pas qu'on fait un sketch tous les matins. Certes, c’est inventé trois minutes avant, donc ça ne vole pas très haut, mais c’est marrant. Et les gens qui ne connaissaient pas étaient persuadés que c’était vrai. J’en ai fait des plus marrants que celui-là, qui était vraiment fait à l’arrache. Juste avant de prendre l’antenne, on s’est dit “tiens on va faire ça”, on l’a tourné en deux seconds et on a fait plus de 6 millions de vues. Même plus besoin de se prendre la tête!
Vous vous êtes également lancée dans un nouveau domaine en créant votre propre marque de vêtements, Ronron.
À force d’entendre les parents qui se plaignaient des vêtements qui étaient pleins d’encres toxiques, pas pratiques, ... je me suis dit “pourquoi on ne lancerait pas ça?” Ça m’amusait de faire un nouveau métier, de faire quelque chose de différent, alors je me suis lancée là-dedans. J’étais complètement néophyte, alors j’étais déjà très contente et très fière de sortir une première collection. Puis il se trouve que ça a fonctionné, donc on en a fait une deuxième, puis une troisième. Je gère tout, toute seule pour le moment donc c’est un peu dur, c’est assez chronophage, mais c’est très chouette.
Et vous vous êtes encore rajouté un peu de travail en lançant un podcast, “EX…”, dans lequel vous recueillez des témoignages d’anonymes qui ont vécu des histoires d’amour exceptionnelles.
Je suis folle de podcasts, j’en écoute tout le temps, ça a remplacé la radio pour moi. J’aime beaucoup qu’on me raconte des histoires, je suis fascinée par les histoires de vie, du coup je rassemble des témoignages de femmes qui racontent des histoires d’amour. Je trouve ça génial et ça marche très bien. Là pour le coup, je suis aidée, parce que je ne pourrais pas faire ça toute seule, malheureusement, mes journées ne durent pas 50 heures. Mais c’est très agréable à faire. C’est assez proche de ce que je fais dans “Les Maternelles”: je recueille beaucoup de témoignages et c’est une partie de mon métier qui me plaît beaucoup. Et puis évidemment, l’amour c’est infini, des histoires insolites il y en aura toujours. On a tous vécu des choses qui nous ont fait mal, qui nous ont transformés, qui nous ont émus et je trouve ça génial de pouvoir les raconter au travers de ce podcast.
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