Gad Elmaleh revient sur les accusations de plagiat: “Je n’ai pas honte”

En 2017, le rêve américain de Gad Elmaleh a viré au cauchemar. Alors qu'il enchaînait les représentations de l’autre côté de l’Atlantique, l'humoriste a été pointé du doigt par un mystérieux Youtubeur, CopyComic, qui affirmait qu’il avait “copié” des humoristes américains. Des accusations qui entacheront sérieusement la réputation et la carrière de Gad Elmaleh. 

Dans une interview accordée à l’émission “Sept à huit”, l’artiste français est revenu sur cette polémique. “Mon rêve était simple: je voulais me produire en anglais devant un public américain qui ne savait pas qui j’étais, aux côtés des plus grands humoristes qui m’ont fasciné et inspiré. Je rêvais de faire les plus grands talk-shows américains”, raconte-t-il à la journaliste Audrey Crespo-Mara. 

“J’ai repris des formules de mecs que j’aimais, oui”, admet l’humoriste sans sourciller. “Je n’ai pas honte, jamais”, ajoute-t-il. “Mais ça m’a fait souffrir. Ça m’a atteint. Le côté acharnement m’a épuisé et étonné. Tout ce qu’on dit de vous devient horrible. On parle de vous comme d’un criminel.”

Gad Elmaleh regrette l’acharnement sur les réseaux sociaux et les montages douteux sur YouTube. “On peut le mettre en scène, coller des bouts de façon très malveillante, très malhonnête. Je pense qu’en faisant un montage, on peut tuer quelqu’un”, explique-t-il. “La souffrance ne vient pas que des gros titres, elle vient aussi des gens qui se détournent de vous.” Cette crise lui a permis de faire le tri dans son entourage et de s’éloigner des personnes “médiocres” qui ne souhaitaient pas son bien. 

Pendant plusieurs mois, Gad Elmaleh a nié les accusations avec l’aide de ses avocats, une stratégie qu'il regrette à l’heure actuelle. “J’ai mal géré la chose au début parce que j’étais fragile. J’aurais voulu avoir la force de dire à ce moment-là ‘oui, j’ai pris deux, trois idées de comiques américains, mais que je vous emm*rde. J’ai trente heures de spectacle derrière moi, j’ai fait toute une carrière’.” L'humoriste conclut: “Les réseaux sociaux, ça peut être magique, mais ça peut être mortel également.”

“Pour que les filles me regardent”, le premier achat de Gad Elmaleh quand il a eu de l’argent