Greta Thunberg humilie l'influenceur masculiniste Andrew Tate sur Twitter: “Achète-toi une vie”

Mardi, l’influenceur masculiniste américain Andrew Tate, visiblement fier de son impressionnante collection de bolides, a interpellé Greta Thunberg sur Twitter. “Salut Greta, j’ai 33 voitures. Ma Bugatti a un moteur W16 8.0 quatre turbos. Mes deux Ferrari 812 Competizione ont chacune un V12 de 6,5 litres. Et ce n’est que le début. S’il te plaît, peux-tu me donner ton adresse e-mail afin que je t’envoie la liste complète des voitures qui composent ma collection, ainsi que leurs énormes émissions (de CO2) respectives?”, écrit-il.

La jeune femme, figure du combat écologique, ne s’est pas laissé faire. “Oui, s’il te plaît, éclaire-moi. Envoie-moi un e-mail à smalldickenergy@getalife.com”, a-t-elle répondu. Une adresse e-mail fictive que l’on pourrait traduire par “énergiedepetitebite@trouvetoiunevie.com”. Pour aller plus loin, disons que “small dick energy” est une expression argotique couramment utilisée pour signifier qu’une personne frime, exagérant parfois la réalité, pour se mettre en avant.

La réponse cinglante de Greta est devenue virale, dépassant largement le tweet original, avec 2,5 millions de mentions “j’aime” et plus de 500.000 retweets (contre 181.000 likes et 24.000 retweets pour Andrew Tate à l’heure d’écrire ces lignes). Dans le jargon de Twitter, c’est ce que l'on appelle un “ratio”, quand une réponse engendre plus de réactions que la publication originale.

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Bien qu’il soit suivi par plus de trois millions de personnes sur Twitter, Andrew Tate est probablement pour vous un sombre inconnu. Ancien champion de kickboxing, l’Anglo-Américain s’est reconverti en influenceur masculiniste.

Il devient véritablement connu en 2016, quand il se fait bannir de l’émission “Big Brother”, après la diffusion d’une vidéo dans laquelle on l’aperçoit en train de battre sa femme. L’homme de 36 ans a toujours affirmé que sa compagne était consentante. Il attire ensuite les regards des internautes en partageant des messages masculinistes sur les réseaux sociaux, Twitter en tête. On peut notamment l’y voir donner son avis sur l’affaire Harvey Weinstein, ou déclarer que les victimes partagent la responsabilité de leurs agressions. Cela lui a en partie valu d’être suspendu à trois reprises du réseau social, avant d’être réhabilité en novembre dernier après le rachat du site par Elon Musk. Bien qu’il ait été banni des autres plateformes comme Instagram ou TikTok, de nombreux comptes lui sont dédiés et relaient ses “conseils masculinistes” en masse.

L’Anglo-Américain, aujourd’hui installé en Roumanie pour échapper à des problèmes avec la justice, est inquiété dans une affaire de traite d’êtres humains et viols.

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