L’enquête pour “viols” contre Patrick Poivre d’Arvor classée sans suite

En février dernier, une enquête préliminaire a été ouverte contre Patrick Poivre d’Arvor par le parquet de Nanterre, près de Paris, après un dépôt de plainte le 15 février de l’écrivaine Florence Porcel. 

Cette dernière reproche au journaliste et romancier de lui avoir imposé un rapport sexuel en 2004 et une fellation en 2009. L’homme aujourd’hui âgé de 73 ans a déposé plainte pour “dénonciation calomnieuse”. Au total, huit femmes ont déposé plainte pour “viols”, “agressions sexuelles” ou “harcèlement sexuel” contre PPDA. 

Au terme de cinq mois d’investigation, la procureure de la République de Nanterre, Catherine Denis, vient, selon les informations du Parisien, de clôturer l’enquête préliminaire visant l’ancien présentateur de TF1, sans lancer de poursuites judiciaires. Les huit plaintes ont toutes été classées sans suite. La justice a estimé que les infractions sont insuffisamment caractérisées ou prescrites.

Toujours selon le média, un élément matériel fourni par la défense de PPDA a pesé dans cette prise de décision du parquet de Nanterre. Il s’agit de l’agenda de Dominique Ambiel, président et fondateur de la société A Prim Group, mais aussi ami et associé de PPDA. 

D’après son emploi du temps de la journée du 29 avril 2009, jour du second viol présumé, l’homme avait organisé une réunion à 16 heures dans son bureau avec trois autres personnes. D’après les dires de Dominique Ambiel, il n’a assisté à aucune scène de viol dans le bureau de PPDA, “entièrement vitré et donnant sur le sien”, selon la description donnée par le producteur. La description de la configuration du bureau, différente selon Florence Porcel, a également questionné les enquêteurs.

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