Michel Sardou revient sur sa “blague” déplacée au sujet des filles de Johnny Hallyday: “Ce n’était pas raciste”

Pendant de longues années, Michel Sardou et Johnny Hallyday ont été inséparables, mais une dispute a fini par les séparer. Johnny Hallyday a soudainement décidé de ne plus adresser la parole à son complice de toujours. La raison? Une "blague” très déplacée prononcée par Sardou lors d’un concert à Bruxelles. “Maintenant qu’il a un chalet en Suisse, Hallyday va pouvoir mettre sa Vietcong (Jade Hallyday, n.d.l.r.) sur des skis”, avait-il lancé, avant de provoquer un véritable tollé et d’être accusé de racisme. 

Depuis lors, Michel Sardou ne cesse d’exprimer ses regrets. Dans l’émission “Sept à huit” hier soir, il est revenu sur cette dispute avec le Taulier. “On était deux frères, pendant des années et des années. Et puis nous nous sommes fâchés. Enfin… Il s’est fâché”, a-t-il expliqué. “À cause de moi, je le reconnais. J’ai été très maladroit. J’ai voulu faire une improvisation sur scène qui se voulait moqueuse.”

Mais l’homme nuance les propos qu’on lui a attribués: “J’ai dit: ‘Ça va être difficile de la mettre sur des skis’. Parce qu’il venait d’acheter un chalet en Suisse.” Une blague “ni drôle ni méchante”, selon le chanteur. Quand Audrey Crespo-Mara lui demande s'il pense que cette blague est raciste, il répond: “Non, ça n’a rien à voir avec le racisme. Il avait trouvé que c’était méchant pour ses filles, que je me moquais de ses filles qu’il adorait. Mais il n’y avait pas de racisme là-dedans, même dans mon improvisation, ce n’était pas du tout raciste.” 

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Au cours de la discussion, le chanteur de 74 ans s’est également confié sur sa vie amoureuse parfois tumultueuse. “À part mes femmes, officielles, les trois femmes que j’ai épousées, toutes les autres étaient en parallèle et cachées”, avoue-t-il. Il évoque ensuite avec émotion sa femme actuelle, la journaliste Anne-Marie Perrier, qu’il a épousée en 1999. “C’est une femme extraordinaire. Ce qui a manqué dans mes mariages précédents, c’est la compréhension de mon métier. On est souvent absent, on est souvent angoissé. On se remet en cause. On doute (...). Anne-Marie a vécu ça toute sa jeunesse puisqu’elle était la fille d’un acteur formidable, François Perrier, qui avait les mêmes doutes que moi.”

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