Cannibalisme, viols, suicides: une ex-employée traumatisée par son travail de modératrice porte plainte contre TikTok
Candie Frazier, ancienne employée de l’entreprise ByteDance, société mère de TikTok, a porté plainte contre celle-ci après avoir développé un traumatisme lié à son travail de modératrice de vidéos sur le réseau social. La femme accuse la société de ne pas avoir pris de mesures visant à protéger ses employés. Elle dénonce aussi des conditions de travail déplorables.
Les vidéos qui ne respectent pas les conditions d’utilisation de TikTok sont immédiatement supprimées par le réseau social. Comment? Grâce au travail des modérateurs, soit des filtres humains chargés de visionner et supprimer des contenus inappropriés contenant par exemple des images choquantes ou violentes. Si ce service est une très bonne chose pour les utilisateurs, il n’est pas sans conséquence pour les employés de l’entreprise.
Comme le rapporte le Daily Mail, Candie Frazier, ancienne employée de l’entreprise ByteDance, a développé un traumatisme suite aux milliers de vidéos visionnées pour le réseau social TikTok. Elle explique que certaines contenaient des scènes de cannibalisme, de viols, de pornographie enfantine, de mutilations d’animaux ou encore de suicides. Cela l’a menée à développer une dépression, de l’anxiété et des crises de panique.
Plainte
Décidée à agir, la femme a porté plainte auprès du Tribunal du district central de Californie contre ByteDance, société mère de TikTok. Elle affirme que l’entreprise ne fournit pas les garanties nécessaires pour la santé mentale de ses équipes. De plus, elle dénonce des conditions de travail extrêmement difficiles. Selon elle, les employés travaillent à un rythme effréné: ils ont 25 secondes maximum pour juger une vidéo. Certains analysent même plusieurs vidéos simultanément sur différents écrans.
Sur une journée de 12 heures, les travailleurs ont seulement droit à une pause de 15 minutes le matin après 4 heures de travail. Dans les documents remis à la justice, il est indiqué que la société ByteDance surveille de près le travail et les performances de ses modérateurs. Elle punit “lourdement” les employés qui passent trop de temps sur les vidéos. Plusieurs mesures sont réclamées par le personnel: des pauses plus fréquentes, un soutien psychologique et des garanties techniques comme le flou ou la réduction de la résolution des vidéos examinées.
TikTok répond
“Bien que nous ne commentions pas les litiges en cours, nous nous efforçons de promouvoir un environnement de travail bienveillant pour nos employés et nos entrepreneurs. (...) Nous continuons à développer une gamme de services de bien-être pour que les modérateurs se sentent soutenus mentalement et émotionnellement”, a déclaré la société TikTok dans les colonnes de The Verge.
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