Cet organisme britannique souhaite que les personnes souffrant d'acné sévère bénéficient d'une aide psychologique

Un bouton ou une imperfection sur le visage peut parfois avoir un impact sur la confiance en soi. Mais lorsque ce petit bouton devient une réalité du quotidien, cela peut vraiment avoir des conséquences non négligeable. C’est ce que reconnaît désormais le National Institute for Health and Care Excellence, qui mentionne pour la première fois l’acné, une affection cutanée courante, dans un rapport consultatif. L’agence gouvernementale estime que les patients souffrant d’acné devraient se voir proposer des thérapies telles que des antibiotiques et des contraceptifs oraux (pour les femmes). Elle conseille également de les orienter vers des services de santé mentale, en particulier ceux qui ont des antécédents de dépression et d’anxiété.

Cette idée ne vient pas de nulle part. En effet, selon une étude réalisée par Bioré (une marque de soins de la peau) et Ditch the Label (une organisation caritative qui lutte contre le harcèlement), la moitié des jeunes interrogés, âgés de 16 à 25 ans, ont déclaré que leur mauvaise peau affectait leur bien-être mental. Plus grave encore, plus de la moitié (59 %) ont déclaré qu’ils manquaient régulièrement des occasions, depuis des événements sociaux jusqu’aux cours et aux examens, à cause de ces imperfections. Un quart des participants a également déclaré que leur peau affectait leur confiance en soi. 

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L’acné est souvent considérée comme un problème de peau, alors que cela va bien au-delà. Le problème de peau (et les cicatrices qui l’accompagnent souvent) a un impact émotionnel direct sur le bien-être de la personne. Par exemple, la revue médicale spécialisée en dermatologie British Journal of Dermatology a constaté que les personnes souffrant d’acné sont 63 % plus susceptibles de souffrir de dépression que celles qui ont une bonne peau. D’autres études ont même établi un lien entre l’acné sévère et le comportement suicidaire. Le fait qu’une agence gouvernementale britannique reconnaisse désormais ce problème constitue une évolution positive et nécessaire. Le document consultatif note également que l’acné peut déclencher des problèmes de santé mentale, mais qu’elle peut aussi raviver des problèmes antérieurs.

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