Elle dévoile les poils sur sa poitrine en couverture d'un magazine

“Je n’avais jamais vu une femme en couverture d’un magazine avec des poils sur la poitrine. Et c’est moi! Je n’aurais jamais pensé que moi je pourrais faire la différence!”, se félicite Esther Calixte-Béa, citée par le Huffington Post Québec. 

La jeune artiste est derrière le projet de photographies sur la féminité et la pilosité féminine The Lavender. “J’étais tannée de m’épiler. J’avais des cicatrices horribles, les poils repoussaient encore plus, ça me faisait souffrir. J’ai décidé d’arrêter et c’est alors que j’ai lancé The Lavender”, raconte celle qui refusait d’aller à la piscine à l’adolescence. 

Esther Calixte-Béa a longtemps caché sa pilosité. “À 11 ans, je me suis soudainement rendue compte que j’étais très poilue, que j’étais différente des autres. J’ai commencé à m’épiler.” Elle poursuit alors, en racontant une partie de son histoire. “Un jour en parlant avec l’une de mes tantes en Côte d’Ivoire, j’ai découvert qu’une partie de mes ancêtres de la tribu Wè était elle aussi très poilue et que c’était considéré comme un symbole de beauté.”

En laissant tomber les rasoirs, Esther a tout de même été confrontée à des regards désobligeants. Mais pour elle, “c’est la meilleure chose” qu’elle ait jamais faite, “car je me sens plus sexy et à l’aise dans ma peau”. “Je veux simplement montrer qu’on a le choix de se raser ou non”, assure-t-elle. 

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