Faire une recherche Google de ses symptômes n’est pas une si mauvaise idée, selon une étude
Dès l’apparition d’une petite rougeur, d’un mal de tête ou d’une douleur dans le ventre, nous sommes nombreux à ouvrir Google afin de tenter d’établir nous-mêmes un diagnostic. Une habitude considérée comme mauvaise, car les résultats de nos recherches mènent souvent à des pathologies plus effrayantes les unes que les autres. Mais selon une récente étude de Harvard, consulter le “docteur Google” ne serait pas une si mauvaise idée. Explications.
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Si vous tapez “douleur au poumon” dans Google, le premier résultat de votre recherche vous indiquera que vous souffrez peut-être du coronavirus. D’autres résultats parleront d’un cancer du poumon ou encore d'une thrombose. Et plus vous lisez, plus vous vous dites: “Ça y est, je vais mourir.” Évidemment, cette conclusion est souvent trop hâtive...
De nombreuses personnes passent par Google pour tenter de comprendre la cause de leurs symptômes. 7% de toutes les recherches Google sont liées à la santé. Un total de 70.000 par minute. Aux États-Unis, un Américain sur trois utiliserait internet pour établir son propre diagnostic lorsqu’il est malade.
D’après une nouvelle étude menée par les chercheurs de Harvard, faire une recherche Google sur ses symptômes peut être une bonne première idée. La raison? L’autodiagnostic en ligne est de plus en plus précis chez les gens.
Une étude américaine
Pour mener cette étude, 5.000 participants américains, majoritairement des femmes et des hommes blancs de plus de 45 ans, ont dû imaginer qu’ils avaient un symptôme en particulier et ils ont ensuite tenté d’établir un diagnostic avec les quelques informations données par les chercheurs. Ils ont ensuite fait une recherche Google avec ces symptômes et ont leur a demandé d’émettre un autre diagnostic. Ils devaient également indiquer le niveau de gravité de la “maladie”. Pendant ce processus, leur niveau d’anxiété était surveillé afin de savoir si la recherche internet contribuait à l’hypocondrie.
Résultats
Les résultats montrent quelques améliorations dans l’exactitude du diagnostic après avoir recherché les symptômes sur Google, passant de 49.8% avant à 54% après. Les 3/4 des participants étaient capables d’estimer la gravité de la maladie. Les femmes de plus de 40 ans et les personnes ayant une expérience des problèmes de santé se sont révélées les plus aptes à établir des diagnostics avec l’aide de Google. Enfin, le niveau d’anxiété des participants n’était pas plus élevé après leurs recherches sur internet.
Précisions
“Notre étude suggère qu’il n’y a pas de mal à chercher ses symptômes sur Google”, explique le professeur adjoint David Levine. “Au contraire, ceux qui utilisent Google réussissent un peu mieux à identifier les principaux symptômes d’une maladie et à réagir correctement." Il précise: “La plupart des volontaires n’ont pas utilisé de mauvaises sources d’information, comme les forums ou les réseaux sociaux. De nombreuses personnes savent où trouver des informations correctes." Rappelons qu’il est toutefois nécessaire de consulter son médecin dès l’apparition de symptômes persistants ou inquiétants.
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