Les algues des makis japonais peuvent être dangereuses pour la santé

“Les quelque 250 analyses des prélèvements concernant des algues non transformées mettent en évidence des concentrations de cadmium dépassant, pour 26% d’entre elles, la valeur maximale de 0,5 mg/kg de poids sec recommandée par le CHSPF (Conseil supérieur d’hygiène publique de France)”, explique l’Anses dans un communiqué, relayé par le Huffington Post. 

Comme le mentionne l’Agence, une partie de la population française est déjà fortement exposée au cadmium, à travers son “régime alimentaire habituel” et par “l’inhalation passive et active de fumée de tabac”. 

“En tenant compte de l’apport global en cadmium d’un régime alimentaire usuel, l’Anses propose une teneur maximale en cadmium de 0,35 milligramme par kilogramme de matière sèche dans les algues alimentaires”, poursuit-elle. 

L’Anses rappelle également que “la Commission européenne envisage de fixer des teneurs maximales en arsenic, plomb et cadmium dans les algues”. La raison? “Reconnu cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction, le cadmium entraîne chez l’Homme des atteintes rénales et une fragilité osseuse lors d’une exposition prolongée, notamment par voie orale via l’alimentation et l’eau de boisson”, explique l’Agence. 

Comme le souligne l’Anses, la consommation d’algues alimentaires a fortement augmenté avec la popularisation des restaurants japonais qui proposent, entre autres, des sushis et des makis.