Maggie De Block parle pour la première fois de son obésité: “J’ai essayé tous les régimes 7 fois”
Elle ne l’avait jamais fait avant ce dimanche. L’ancienne ministre de la Santé, Maggie De Block, invitée sur le plateau de l’émission “De Zevende Dag” de la VRT a évoqué pour la première fois un élément de sa vie privée: son obésité.
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C’est à l’occasion de la diffusion, à partir de ce lundi, de la série flamande “Albatros”, qui évoque l’obésité, que Maggie De Block était invitée à l’émission “De Zevende Dag”. Pour la première fois, la libérale flamande a accepté de parler de son surpoids face caméra.
Celle qui a toujours refusé d’évoquer son obésité jusqu'à présent explique que si elle le fait aujourd'hui, c’est parce qu’elle a “un rôle d’exemple” et “un peu d’expérience en la matière”.
“Beaucoup de gens viennent vers moi quand je suis par exemple dans un magasin de vêtements”, raconte-t-elle. “C’est positif. Certains m’envoient des mails pour savoir où je trouve mes vêtements. Parce que beaucoup de gens vivent dans la croyance que du fait de leur obésité, ils ne peuvent pas choisir leur partenaire ou leur profession.”
Est-ce que les sarcasmes et critiques qui la visent la touchent? “L’important, ce n’est pas ce qui est dit, mais qui le dit”, lance Maggie De Block. “Mais cela ne me pose pas de problème, car j’y suis habituée.”
“Je suis qui je suis"
L’acteur principal de la série “Albatros”, Dominique Van Malder, également présent sur le plateau, souligne alors les différences de traitement: “On ne demande pas à un ministre de la Culture d’être cultivé. Par contre, une ministre de la Santé, elle doit être fit.”
“Être obèse ne signifie pas que vous vivez une vie malsaine. Peut-être sommes-nous même plus soucieux de notre santé, en essayant de faire de l’exercice et de bien manger”, estime l’ancienne ministre de la Santé, qui avoue tout de même avoir quelque peu abandonné. “A mon âge, j’ai essayé tous les régimes sept fois. Je suis qui je suis. C’est comme ça. À un moment, vous vous demandez: vais-je passer ma vie à faire des régimes? C’est un choix, un processus mental.”
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