Quel est l'impact des réseaux sociaux sur le bien-être des ados?
Les réseaux sociaux ont-ils un impact négatif sur les adolescents? Avec les cas de harcèlements virtuels qui sont révélés chaque année, nous n’oserions affirmer le contraire. Selon selon une nouvelle étude menée conjointement par des chercheurs britanniqueet néerlandais, l’impact négatif des réseaux sociaux varie en fonction de l’âge, mais aussi du sexe.
L’arrivée des réseaux sociaux a définitivement changé notre façon de communiquer. Cela est d’autant plus vrai pour la jeune génération. Certains voient ce changement d’un mauvais œil, toutefois, l’impact des réseaux sociaux sur le bien-être demeure, jusqu’à présent, plutôt incertain. Des chercheurs des universités d’Oxford et de Cambridge, au Royaume-Uni, ainsi que de l’Institut Donders sur le cerveau, la connaissance et le comportement (Donders Institute for Brain, Cognition and Behaviour), situé aux Pays-Bas, se sont donc penchés sur la question.
Les chercheurs ont ainsi analysé les données de quelque 84.000 personnes, âgées de 10 à 80 ans, pour tenter d’établir un lien entre l’utilisation des réseaux sociaux et le degré de satisfaction des jeunes. Ils ont ainsi découvert des périodes clé durant lesquelles le bien-être des adolescents était moindre. Celles-ci variaient en fonction du sexe. Pour les filles, le niveau de satisfaction était bas entre 11 et 13 ans, tandis que pour les garçons, il se situait entre 14 et 15 ans. Les scientifiques britanniques et néerlandais ont aussi découvert que le niveau de bien-être était bas vers l’âge de 19 ans, et ce, indifféremment du sexe. Ils ont également constaté qu’une certaine forme de mal-être pouvait signifier une utilisation accrue des réseaux sociaux dans les 12 mois qui suivent.
Recherches supplémentaires
Les différences entre les sexes suggèrent que la sensibilité à l’utilisation des réseaux sociaux pourrait être liée à des changements de développement, éventuellement à des modifications de la structure du cerveau, ou à la puberté, qui survient plus tard chez les garçons que chez les filles. Par ailleurs, si les résultats montrent le lien au niveau de la population, il n’est pas encore possible de prédire quels individus pourraient être à risque. C’est pourquoi les auteurs de l’étude, publiée dans la revue scientifique Nature Communications, ont indiqué que des recherches supplémentaires devaient être menées afin de savoir si les changements dans le cerveau, et lesquels, sont liés à la puberté. Et s’ils peuvent rendre les adolescents plus sensibles aux effets des réseaux sociaux.
“Tous les jeunes ne vont pas subir un impact négatif sur leur bien-être du fait de l’utilisation des réseaux sociaux. Pour certains, cela aura souvent un impact positif”, conclut Rogier Kievit, professeur de neurosciences du développement à l’Institut Donders. “Certains peuvent utiliser les réseaux sociaux pour rester en contact avec des amis, ou faire face à certains problèmes, ou parce qu’ils n’ont personne à qui parler d’un problème particulier, ou de ce qu’ils ressentent. Pour ces personnes, les réseaux sociaux peuvent apporter un soutien précieux.”
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