Une pilule du suicide suscite le débat aux Pays-Bas
Une association prétend avoir trouvé un médicament pour "mourir dans la dignité" en une heure et sans assistance médicale...
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"Laatste Wil" milite pour le droit de mourir. Son droit absolu: une décision libre, sans conditions préalables, sans maladie incurable ou souffrances inapaisables. L'association néerlandaise rassemble 3.500 personnes, d'une moyenne d'âge de 70 ans, et affirme pouvoir offrir une mort rapide à qui le souhaite.
La méthode, non précisée, reste mystérieuse. il s'agirait d'un produit légal, une poudre, "qui provoquerait des maux de tête avant de plonger le sujet dans le coma". Et ce dans l'heure, relate RTBF.be. Or, aux Pays-Bas, comme en Belgique, ce type de "suicide assisté" demeure totalement illégal.
Ce nouveau concept morbido-libertaire est d'ailleurs fortement décrié par les médecins: "Si une personne veut mourir dans de bonnes conditions, entourée des siens, ce n'est pas un tableau à offrir. Je pense que la mort médicalement assistée, comme le prévoit la loi belge et également la loi hollandaise, sont suffisantes à cet égard ", confie dans ce sens François Damas, médecin intensiviste à l'hôpital de la Citadelle et ex-membre de la commission euthanasie.
Certains associations soulignent également le risque de voir la pratique acquérir une réelle dimension sociale, devenir une norme sociétale et s'extraire ainsi de son contexte de pure réflexion individuelle.
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