Ce graphique montre l’efficacité du vaccin de Pfizer contre la Covid-19

Dans un rapport de 53 pages publié sur son site web, la FDA affirme que les données indiquent que le programme de vaccination à l’ARNm de Pfizer a bien fonctionné chez les milliers de personnes à l’avoir testé dans six pays différents, tous âges, sexes et origines confondus.

Un graphique en particulier prouve l’efficacité du vaccin. Ce dernier compare les données relatives aux 21.000 personnes ayant reçu le vaccin Pfizer à celles du groupe de contrôle - les 21.000 autres personnes qui, sans le savoir, ont reçu une fausse injection. On peut y voir que le nombre d'infections au sein du groupe ayant reçu un placebo continue d’augmenter, tandis que la ligne d'infection au sein du groupe vacciné reste stable. 

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Le graphique suggère que les personnes ayant reçu le vrai vaccin Pfizer ont commencé à être protégées contre l’infection 14 jours après leur première injection. 21 jours plus tard, ils ont eu leur deuxième (et dernière) injection, leur offrant ainsi au moins deux mois supplémentaires de protection contre le virus. Il est possible que la protection du vaccin dure beaucoup plus longtemps que cela, mais il est trop tôt pour en être sûr.

Parmi les personnes vaccinées, seules huit ont contracté le coronavirus. Aucune d’entre elles n’a dû être hospitalisée. 

Toutefois, la FDA relève encore quelques ambiguïtés. Par exemple, il y a encore trop peu de données pour tirer des conclusions sur la sécurité du vaccin pour les enfants de moins de 16 ans, les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies immunitaires.

Le vaccin de Pfizer et BioNTech, qui a été approuvé au Royaume-Uni la semaine dernière, peut provoquer des effets secondaires légers, tels que de la fatigue, des maux de tête, des courbatures voire de la fièvre. Malgré cela, la FDA estime que le “bénéfice de ce vaccin pour les personnes âgées ou fragiles est plus grand que le risque” auquel elles s’exposent “à moyen ou long terme”. C’est ce qu’on appelle un calcul de “bénéfice-risque”.

Les autorités sanitaires britanniques ont par ailleurs déconseillé d’inoculer le vaccin aux personnes victimes par le passé de “graves réactions allergiques” consécutives à l’absorption de médicaments ou d’aliments incompatibles (fruits à coque, par exemple) avec l’organisme et auxquelles on recommande généralement d’avoir toujours à portée de main un injecteur d’adrénaline.