Test Covid réalisé samedi à Bruxelles
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Test Covid réalisé samedi à Bruxelles © REUTERS

Des médecins rejettent la nouvelle stratégie de test après contact à haut risque: “On ne saura pas tenir ça, tout le monde est débordé”

La nouvelle stratégie de tests pour les personnes ayant eu un contact à haut risque avec une personne contaminée fait des mécontents chez les médecins généralistes. Certains, plus particulièrement au nord du pays, ont déjà indiqué qu'ils ne suivraient pas cette nouvelle stratégie. Le ministre fédéral de la Santé publique Frank Vandenbroucke a réagi dimanche à la télévision flamande (De Zevende Dag, Eén), défendant l'action des autorités et estimant que les médecins généralistes "ne pouvaient pas organiser juste comme ça une autre stratégie".

  1. Les médecins généralistes sont débordés par l'administration liée au Covid

    Les médecins généralis­tes sont débordés par l'admini­stra­ti­on liée au Covid

    "Nos réclamations ne sont ni entendues, ni prises en considération", regrette vendredi le Dr Jos Vanhoof, de l'Association belge des syndicats médicaux (Absym). "Nous signalons depuis des mois que nous ne parvenons plus à remplir nos missions principales - soigner les gens - car nous sommes submergés par l'administration liée au Covid-19. Les centres de dépistage sans rendez-vous ne sont qu'une partie de la solution, c'est tout le processus de suivi qui devrait être pris en charge par une institution tierce", plaide-t-il.
  2. Les ministres de la Santé ont tranché: il n’y aura pas de groupe prioritaire pour la dose “booster”
    mise à jour

    Les ministres de la Santé ont tranché: il n’y aura pas de groupe prioritai­re pour la dose “booster”

    Les ministres des différents niveaux de pouvoir en charge de la Santé se sont accordés samedi matin sur le déploiement de la dose “booster” de vaccin pour la population dans son ensemble. Principale décision: il n’y aura pas de groupe prioritaire (comme les enseignants), mais les invitations seront envoyées dès les prochains jours en fonction du vaccin administré (et de la date de la vaccination complète) et de l’âge de la personne concernée, indique-t-on samedi en milieu de journée au cabinet de la ministre wallonne Christie Morreale.