Émergence de nouveaux sous-variants d’Omicron: faut-il craindre une nouvelle vague?

Tous les indicateurs de l’épidémie de coronavirus en Belgique affichent une forte baisse, selon le dernier rapport Sciensano publié mardi. En moyenne, 4.785 nouveaux cas ont été recensés par jour, un recul de 20% par rapport à la période de référence précédente. La baisse est encore plus marquée pour les admissions à l’hôpital qui ont diminué de 22%, faisant chuter la moyenne à 138 par jour. 

Le calme avant une nouvelle tempête? “Les premières études par nos confrères en Afrique du Sud suggèrent que les nouveaux variants BA.4/BA.5 causeront une nouvelle vague d’infections à travers le monde”, a commenté Emmanuel André sur son compte Twitter, le week-end dernier. 

En Afrique du Sud, les cas explosent depuis l’émergence des souches BA.4 et BA.5. Détectées début avril, mais déjà implantées depuis plusieurs mois, elles ont franchi les frontières sud-africaines et ont migré vers le Vieux continent. Elles sont “assez similaires à BA.2 mais leur protéine Spike possède en plus” quelques mutations, avance Santé Publique France cité par Marianne. Un profil génétique qui pourrait les rendre plus contagieuses. 

“Les sous-variants sont déjà présents en Europe, en Belgique peut-être, mais chez nous, le variant BA.2 reste largement dominant", avance le virologue Steven Van Gucht, des propos relayés par Sudpresse. 

Et pour la suite, faut-il craindre une nouvelle vague? Pas forcément. “Les habitants d’Afrique du Sud sont moins vaccinés que les Belges", poursuit le virologue qui pointe également le rôle joué par les saisons. C’est actuellement l’hiver en Afrique du Sud.  

“En fait, c’est l’immunité qui fera la différence”, conclut Steven Van Gucht. Il souligne l’importance de la protection hybride dont jouissent de nombreux Belges vaccinés et infectés par le passé par le Covid-19.   

“Il n’y a pas lieu de s’alarmer avec l’émergence des nouveaux sous-variants. Nous n’observons pas encore de pic majeur de cas, d’hospitalisations ou de décès”, a déclaré le Docteur Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. 

Le prochain Comité de concertation aura lieu le 20 mai 

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